17 septembre, 2007

Le chômage en Algérie atteint des records

Classé dans : L'Algérie de Bouteflika — eldzayer @ 2:12

Le chômage en Algérie atteint des records  dans L'Algérie de Bouteflika FMI-06-ELKHABAR_copy img-ombre-haut-droit dans L'Algérie de Bouteflika
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Le FMI contredit les chiffres du Gouvernement

Une étude, publiée cette semaine par le fond monétaire international, FMI, révèle qu’en dépit d’un fléchissement dans les chiffres du chômage, ces derniers restent élevés. Les raisons invoquées pour expliquer cette situation sont le manque de flexibilité dans le marché du travail, la nature des législations en vigueur, ainsi qu’une faiblesse dans la productivité. La disparition d’une grande partie du secteur public productif avec un secteur privé aux abonnés absents a été citée parmi les causes qui ont contribué à augmenter le taux effectif du chômage sans que les très hauts niveaux des dépenses publiques ne parviennent à juguler ce fléau.

A noter que cette étude intitulée « pourquoi le taux de chômage en Algérie est incroyablement élevé par rapport aux pays en transition et ceux de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA) », a été menée par Kangni Kpodar, responsable du département Afrique au sein de l’administration du FMI entouré par une équipe d’experts, elle couvre la période entre 1995 jusqu’à 2005.
On pouvait lire dans les conclusions de cette étude qu’une productivité et une rentabilité faibles sont entre autres à l’origine de cette situation désastreuse. Les baisses enregistrées par les indices du chômage dans les dix dernières années ne peuvent blanchir un tableau terni par le manque de flexibilité du marché du travail et la politique fiscale avec ses innombrables taxes ce qui est loin de revigorer un marché de l’emploi moribond. 

El Khabar


 

16 septembre, 2007

Khaled Nezzar & Bouteflika

Classé dans : L'Algérie de Bouteflika — eldzayer @ 9:40
Le Général Khalid Nezzar tombe à bras raccourcis sur le président algérien
“Bouteflika est un enfant gâté et colérique”
Khaled Nezzar & Bouteflika dans L'Algérie de Bouteflika NEZZAR • Khalid Nezzar.
La chance ne sourit plus assez à Abdelaziz bouteflika. Après avoir été débouté par la cour suprême de son pays, dans le conflit avec son ancien Premier ministre, Ali Benflis sur le contrôle du Front de libération national, ancien parti unique, majoritaire actuellement dans le parlement, le président algérien vient d’être secoué par un autre coup dur. Asséné par l’un des hommes les plus costauds de l’Algérie indépendante -au double sens propre et figuré-, ce coup a pris la forme d’une violente diatribe émanant du Général Khalid Nezzar.
Dans le livre de l’ancien homme fort d’Alger surnommé “le faiseur de présidents » qui vient de paraître en France le locataire du Palais El Mouradia est tantôt chargé et disséqué tantôt ridiculisé et vilipendé. “L’Algérie attendait un président mature et expérimenté, connaissant le sens des mots et en mesurant la portée », écrit le Général Nezzar.
GriefsAvant d’ajouter sur un ton de franche déception, “elle se découvre dirigée par une sorte d’enfant gâté, emporté et colérique ne sachant faire que la déraison et l’insulte ». L’homme, responsable de la rupture du processus électoral, en Algérie en 1992, dévide un long chapelet de griefs à l’encontre de Abdelaziz Bouteflika, considéré comme “un véritable danger pour l’Algérie ».
Pour le général Khalid Nezzar, le chef d’Etat algérien a mis en œuvre, depuis son accession à la magistrature suprême, en avril 1999, une politique laxiste qui aurait donné “un nouveau souffle » au terrorisme qui ensanglante le pays de l’Emir Abdelkader depuis plus d’une décennie.
Il aurait également, à en croire l’ancien ministre de la Défense, “vidé les acquis démocratiques de leur substance, instrumentalisé à des fins personnelles l’administration publique, dilapidé l’argent public et semé la discorde dans les rangs du peuple ».
“Mordre à pleines dents dans le fromage, se saturer le palais de meubles précieux, de luxe, de fric et tant qu’à faire avec la famille les frères en premier ».
Tel est l’exercice favori de Abdelaziz Bouteflika, selon Khaled Nezzar, qui lance une autre flèche empoisonnée vers Said, un des frères du président algérien. Said, “l’alter-ego, le président bis, devenu un machiniste émérite, raconte le Général, tire à grands renforts de poulies bien “graissées », les chaînes, les cordes et les ficelles (…) Il est le numéro deux de droit divin ».
Ce favoritisme à tout crin serait à l’origine de l’un des plus gros scandales politico-financiers ayant, ces derniers mois, défrayé la chronique en Algérie: le brusque et spectaculaire effondrement du fameux groupe Khalifa. Abdelaziz Bouteflika en assume “l’entière responsabilité », soutient Khalid Nezzar, qui s’empresse d’étayer son assertion: “la présence de Abdelghani, frère du président et conseiller juridique auprès du staff du groupe, les bons mots du président à l’égard du jeune Moumène (Khalifa) et ses apparitions à ses côtés dans les réceptions ont tétanisé les services de contrôle ».

Réquisitoire

Au-delà de ce réquisitoire implacable, le Général en veut au locataire du Palais El Mouradia pour avoir voulu toucher au statut, jusqu’ici prééminent, de la haute hiérarchie militaire dans le système politique algérien. Bouteflika aurait même humilié, volontairement, les chefs de l’armée. La preuve: lors d’une réception au ministère de la Défense à Alger en présence du chef de l’Etat, des généraux furent obligés, en pleine canicule, d’écouter M. Bouteflika “debout pendant des heures entières » pour que “la caméra immortalise la posture ».
L’ancien ministre de la Défense, qui souligne l’identité des vues entre lui et ses collègues en active, en conclut que le président Bouteflika “n’est pas digne d’être reconduit par le peuple » à l’occasion de la présidentielle du printemps 2004.
La candidature de l’actuel chef d’Etat à cette échéance, même si elle n’est pas encore officiellement, annoncée, semble d’ores et déjà acquise. Son principal challenger déclaré, Ali Benflis, semble disposer d’appuis solides dans le haut commandement de l’armée. Khaled Nezzar serait justement l’un de ses plus ardents avocats. L’ancien premier ministre bénéficie également du soutien inconditionnel de la majeure partie des cadres et des troupes du FLN. Son avènement serait aussi vu d’un bon œil par Paris.
Longtemps silencieux sur cette question, les Américains viennent de faire savoir, par la voix de William Burns, qu’ils étaient « soucieux de l’intégrité et de la transparence » de la prochaine échéance électorale en Algérie. Autant dire que personne, surtout pas le locataire du Palais El Mouradia, n’aurait plus les coudées franches en Algérie.


Abdallah Ben Ali

Le peuple fait les poubelles

Classé dans : L'Algérie de Bouteflika — eldzayer @ 2:21

 Le peuple fait les poubelles

Dix harragas interceptés au large d’Annaba

Classé dans : L'Algérie de Bouteflika — eldzayer @ 2:07

Dix harragas en été interceptés vendredi dernier au large de Annaba par les gardes-côtes a annoncé, hier, la Marine nationale. Ces émigrants clandestins étaient à bord d’une embarcation artisanale à une cinquantaine de kilomètres du cap de Ras-El- Hamra. Sauvés dans un premier temps par les gardes-côtes, ils ont par la suite été déférés devant le parquet du tribunal de Annaba. Notons que cette ville de l’extrême-est, est devenue depuis quelque temps un des principaux points d’embarquement pour l’émigration clandestine.
Synthèse T. H.

15 septembre, 2007

Liste non exhaustive des victimes 2001

Classé dans : L'Algérie de Bouteflika — eldzayer @ 22:13

« Vous ne pouvez pas nous tuer,
nous sommes déjà morts » 

Liste non exhaustive des victimes des émeutes en Algérie
Avril 2001
- Mai 2002
victimes2001.jpg victimes du printemps noir 2001

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1. Adara Fouad, 28 ans
2. Aghadir Ahcène, 20 ans, Tizi Bouchène
3. Agri Ali, 31 ans, marié et père de 3 enfants
4. Ahmane Mourad, 33 ans
5. Aït Aba née Aït Ouslimane Nadia, 30 ans
6. Akkouche Abderrahmane (ou Abdelaziz), 19 ans
7. Alkama Djamel, 19 ans, tué le 28 avril 2001
8. Alouane Hocine, 22 ans
9. Amghar Tahar, 29 ans
10. Amir Aïssa, 21 ans
11. Arab Noureddine (ou Nacereddine), 25 ans
12. Arezoug Slimane, 28 ans
13. Aribi Abdelkader, 81 ans
14. Aribi Yamina, 71 ans
15. Arkam Salem, 17 ans
16. Asbaï Yahia, 19 ans
17. Ayad Ramdane, grièvement blessé
18. Azouani Saïd, 24 ans
19. Bayou Idir, 19 ans
20. Becha Massinissa, 25 ans
21. Belaïd Ouramdane, 15 ans
22. Belhouane Azzeddine, 25 ans
23. Belkacem Mouloud, 31 ans
24. Belkacemi Djamel, 31 ans
25. Bellahcène Rachid, 14 ans
26. Benaïssa Hamza, 18 ans
27. Benattou Idriss, 30 ans
28. Benhamidi El Hadj, 31 ans
29. Bensalem Mourad, 31 ans
30. Bettar Lyés, 17 ans
31. Bouarab Samir
32. Boughrara Arezki, 28 ans
33. Bouguerra Rachid, 25 ans
34. Boukhedad, 15 ans
35. Chaïbet Hocine, 16 ans
36. Chekal Rachid, 24 ans
37. Cherat Ali, dit Noureddine, 36 ans
38. Chilla Farid, 28 ans
39. Chilla Nacer, 16 ans
40. Chirani Ali
41. Daïd Mebarek, 42 ans
42. Didouche Ferhat, 14 ans
43. Djebbar Mourad
44. Feddi Lamara
45. Ghorab Djamel (ou Djallal), 13 ans
46. Guendoud Amar 23 ans
47. Guermah Mohamed Massinissa, 19 ans
48. Haddad Nadir, 26 ans
49. Hamache Arezki, 32 ans
50. Hameg Nacer
51. Hamened Youcef, 18 ans
52. Hamidechi Mohamed
53. Hamouda Mohamed, 26 ans
54. Hamoudi Yahia, 60 ans
55. Hamza Rachid
56. Hanniche Hamid, 19 ans
57. Harem Slimane, 34 ans
58. Harfi Mokrane, 25 ans
59. Hassan Noureddine, 17 ans
60. Haya Noureddine, 27 ans
61. Heddad Hamza
62. Hettak Youcef, 22 ans
63. Ifis Ramdane
64. Irchane Kamel, 27 ans
65. Kennache Aziz, 27 ans
66. Khelfouni Kamal, 28 ans
67. Khorsi Hamza
68. Laadlani Saïd, 50 ans
69. Lamini Samir, 19 ans
70. Madjane Mehdi, 35 ans
71. Makhmoukhen Kamal, 18 ans
72. Malek Kamel, 24 ans
73. Medjane Farid, 11 ans
74. Menad Benabderrahmane, 32 ans
75. Merzouki Arezki, 75 ans
76. Mesbah Abdelkrim, dit Krimo, 20 ans
77. Messalti Hafid, 13 ans
78. Meziani M’Henni, 19 ans
79. Mehadi Mustapha, 30 ans
80. Mimoun Mourad, 15 ans
81. Mokdaden Djamal, 16 ans
82. Mokhtari Amar
83. Mokrab Oulbane, dit Azzeddine, 23 ans
84. Morsli Baghdad
85. Mouter Sofiane, 21 ans
86. Naâmane Tewfik, 25 ans
87. Naït Amara Omar, 29 ans
88. Naït Lamara Mohand El Hocine, 19 ans
89. Nedjma Fadhila, 26 ans
90. Nekali Abderrahmane, 27 ans
91. Ouahab Rachid 17 ans
92. Raab Slimane, 23 ans
93. Rahim Karim, 20 ans
94. Rihane Mohamed, 18 ans
95. Saddek Brahim, 38 ans
96. Sadet Youcef, 20 ans
97. Saïdani Djamel, 39 ans
98. Saïdi Akli, 35 ans
99. Sebas Lahcène, 15 ans
100. Sennour Boudjemaâ, 14 ans
101. Serraye Hafnaoui, 30 ans
102. Sidhoum Karim, 17 ans
103. Slimani Nafaâ, 23 ans
104. Tounsi Djamel, 25 ans
105. Yagouni Noureddine, 34 ans
106. Yahiaoui Habib, 34 ans
107. Yahia Chérif Karim, 31 ans
108. Yakoub Lyès, 13 ans
109. Yousfi Azzeddine, 36 ans
110. Zekkar Fatiha
111. Zerrouk Adel, 25 ans

 

www.algeria-watch.org
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La Kabylie et les luttes pour l’Algérie

Classé dans : Luttes de la Kabyie — eldzayer @ 17:10

• 1857 : Résistance de Lalla Fadhma N Sumer aux troupes du maréchal Randon (bataille d’Icherridhen)

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• 1871 : Rébellion de Cheikh Aheddad et El Mokrani

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• 1963  : Rébellion kabyle contre le clan   
               d’Oujda et pour la démocratie.
  

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Colonel Mohand Oulhadj :

 » J’ai fait 8 ans de guerre contre le colonialisme, si le gouvernement algérien décide de remplacer le colonialisme, je suis prêt à faire face. C’est après avoir réfléchi que j’ai décidé de me retirer et de prendre mes responsabilités. C’est pour défendre la dignité et l’honneur des moudjahidine, des militants qui sont actuellement dans l’angoisse et dans une incertitude. Des moudjahidine, des militants, après avoir lutté pendant 8 ans, se trouvent actuellement sans logement, sans pension, sans travail et beauoup d’eux se trouvent dans des prisons.
Je ne veux pas faire couler du sang entre algériens, je l’ai évité déjà et je continuerai à l’éviter.

Mes galons, ce n’est pas l’armée française qui me les a donnés, ni de Mr qui est au pouvoir aujourd’hui, mes galons m’ont été donnés par les Moudjahidine,
mes galons, je les ai gagnnés au combat révolutionnaire à la lutte de libération nationale. »

• 1970 : Politique d’arabisation et naissance
                de la revendication identitaire

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• 1980 : Le printemps berbère

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• 2001 : Le printemps noir

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La Kabylie, entre hier et aujourd’hui

La Kabylie a fait, ces derniers temps, les unes de la presse à son corps défendant. Pour le lecteur non averti, les opérations militaires, les ratissages, les accrochages et autres termes de violence qui sont rapportés par la presse et qui s’y déroulent indiquent que la région est à feu et à sang. Commençons par préciser que dans notre esprit «Kabyle» veut dire habitant de cette province d’Algérie nommée la Kabylie sans aucune autre connotation. Présentée par certains comme une exception dans le large cadre qu’est la nation, la Kabylie n’aspire qu’à un mieux être dans une ère de paix.

Une région et une histoire
La Kabylie s’est toujours signalée dans le cheminement de l’histoire du pays par des prises de position considérées comme avancées. Ainsi a-telle fourni des contingents importants tant en militants qu’en cadres au mouvement national. Pour ne citer que quelques-uns d’entre eux, on peut nommer Amar Imache, Si Djilani et tant de militants ayant accompagné l’Etoile nord-africaine, ensuite le PPA – Mtld et enfin le FLN avec Ali Laïmèche et tant d’autres, souvent de jeunes lycéens ayant choisi le combat de l’honneur contre la «paix des étables». La raison à cela est simple et complexe à la fois. Pour résumer on peut dire que la Kabylie faite de pitons aux terres ingrates et schisteuses a vu partir ses enfants vers des terres d’immigration pour assurer la survie de la famille restée au pays. Durant cet exil, jamais voulu mais plutôt subi, les jeunes Kabyles ont eu à côtoyer des hommes et des femmes à la culture et aux moeurs différentes. C’est dans ces terres d’exil qu’est née l’idée nationale moderne au contact des idées d’ailleurs. Les jeunes «exilés», notamment ceux frottés d’un peu de culture, s’ouvrirent aux idées nouvelles et le sentiment national se fortifia. C’est d’ailleurs dans les rangs de l’émigration surtout que se forgèrent les armes de combat comme les partis politiques. Après l’ENA, la glorieuse ENA et le PPA – Mtld, ce furent le Crua d’abord et le FLN ensuite, suivi quelques mois plus tard du MNA. Ce dernier étant plus dirigé vers la lutte contre le FLN que pour l’indépendance, le vieillard assigné à Niort, Messali Hadj, était alors en «dehors du coup».

En fait, l’histoire récente de la Kabylie se confond avec celle du mouvement national. A la veille de Novembre et selon feu le colonel Ouamrane qui l’affirmait devant les sunlights de la télévision, les rangs révolutionnaires comprenaient au moins deux tiers de militants issus de Kabylie alors que l’encadrement l’était à plus de 75%. Les Abane, Krim, Didouche, Ouamrane, Amirouche et autres Ali Mellah pour ne citer que les plus connus sont là pour témoigner de l’engagement de la région. Sans oublier ceux-là-mêmes qui aujourd’hui encore sont sous le joug de la lutte pour un autre devenir. La seule daïra de Draâ El Mizan, en Kabylie, a fourni à la révolution cinq colonels: Krim, Ouamrane, Ali Mellah, Zamoum et Dehilès. Des cinq, seul Dehilès est encore en vie. Larbaâ Nath lrathen a fourni outre des bataillons de militants, notamment l’un des plus grands comme Radjef Belkacem, des combattants dont certains ont eu à contrer les généraux Faure et Olié durant l’épopée libératrice sans oublier le géant Abane Ramdane, le fils d’Azzouza. Comment citer tous ceux-là qui firent que Novembre fût possible et ceux-là aussi qui hissèrent haut le drapeau de l’éveil national. En ces jours d’août, on ne peut que nous incliner devant leur mémoire avec respect et reconnaissance.

Que de paradoxes
Une fois ce glorieux passé brossé quoique rapidement, il semble bon de revenir sur le présent pour essayer d’expliquer le temps présent. La région, sortie de la guerre d’indépendance exsangue, laminée, déchirée, meurtrie, a dû s’enfoncer durant les premières années dans une violence inouïe. Les maquis du FFS de 1963 ont laissé dans le vécu des populations des traces indicibles. Ensuite, ce fut une longue nuit avec le parti unique et la pensée unique. La kasma du coin ayant pratiquement droit de vie et de mort sur de pauvres hères. L’entreprise d’effacement de la mémoire mise en branle fit réagir des jeunes, d’abord dans l’émigration puis au pays, avant que n’éclatent les événements du printemps amazigh d’avril 1980.

Avril 1980 a décillé bien des yeux et le combat pour la liberté et la démocratie rejoint celui des aînés. Avec le temps et grâce à Avril 1980, le peuple se réveille et décide de prendre en charge sa destinée par une révolution se voulant pacifique. Mais l’islamisme apparaît et change la donne. Certes, en Kabylie, les idées islamistes souvent rétrogrades n’arrivent pas à accrocher ou si peu, la région ayant versé dans la mouvance démocratique dès les débuts. Mais le développement de la situation a fini par rattraper la Kabylie et, dès 1992, on a assisté à la naissance des maquis terroristes. A l’époque, Benhadj, devant rallier la région, est du pays, se désolait dans un discours d’avoir à traverser «bilad el kouffar», allusion à la Kabylie. Plus tard et dans un autre registre, feu Nahnah s’illustra en s’en prenant à la dépouille de Matoub Lounès. Attirés par le relief et aussi par le couvert végétal de la région, les terroristes islamistes s’installent dans les massifs de la région. Sidi Ali Bounab et Boumahni ainsi que certaines régions du Djurdjura ont ainsi été infestées d’abord par les énergumènes du GIA, ensuite par ceux du Gspc. Les villages qui ont eu recours d’instinct aux «précautions» d’antan ont vu aussi certains des leurs prendre les fusils de l’honneur. Certes, il s’est trouvé notamment des jeunes qui ont été «aveuglés» par le pouvoir du dinar roi et, pour quelques subsides, ont versé dans l’islamisme radical, mais le gros de la population ne partage guère les idées et les objectifs de ces desperados de l’Islam radical. Aussi les forêts et massifs de Kabylie qui sont souvent ratissés ne sont-ils «peuplés» que par d’individus venus d’ailleurs.

La Kabylie assiste malgré elle à cette présence et voit dans les ratissages l’un des moyens idoines de nettoyer ces lieux. Les gens de loin peuvent s’imaginer que ces terroristes jouissent de logistique et de l’aide des populations, ce qui est évidemment loin d’être la réalité. Des jeunes, comme il est suggéré en supra, peuvent être très bien tentés par l’argent mais le gros des «troupes» de l’islamisme radical provient d’ailleurs. Dans quelques villages, ce sont des jeunes dont les parents sont originaires de la région et ayant vécu ailleurs qui ont ramené dans leurs bagages des idées étranges et souvent meurtrières. Le seul moyen de lutter contre cet épiphénomène est le développement. Cependant voilà: alors que le président a promis un plan quinquennal et une enveloppe des plus conséquentes pour la région, il faut croire que l’argent n’est pas encore là ou alors – et c’est la crainte de tous – les projets sont en «dormance». On frémit rien qu’à cette idée et les sorties du wali devant l’exécutif semblent corroborer cela. Ce dernier n’arrête pas de souligner les retards dans les réalisations et déplore que le travail, soit se fait mal, soit, pis, ne se fait pas du tout. Un espoir existe car ce chef de l’exécutif a montré une volonté certaine de tout faire pour relancer le développement de la wilaya. Seul le développement bien pensé de la région peut sauver la jeunesse et lui redonner espoir. Aujourd’hui, le seul mot à la bouche chez ces jeunes est l’émigration ou l’exil. Il est temps de redonner à cette population juvénile des repères: Novembre en est un.

source : l’Expression

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Boudiaf et le GPRA

Classé dans : Boudiaf — eldzayer @ 8:43

Boudiaf sur Aït Ahmed 

Alors que la situation intérieure de l’Algérie reste confuse et que Hocine AIT AHMED a rendu publique sa démission des organes dirigeants de la révolution algérienne, Danièle BREEM interviewe Mohamed BOUDIAF, lors de son passage à Paris.

- « Nous sommes venus informer les responsables résidant à PARIS et particulièrement notre frère AIT AHMED »
- Question : « AIT AHMED va bientôt rentrer à Alger ? »
- BOUDIAF : « Notre devoir a été de lui expliquer dans les détails dans quel esprit les conversations ont été menées… »
- Question : « Quel va être le rôle du BP à côté de celui du GPRA ? »
-BOUDIAF : « Ce n’est pas encore très précis… une question de répartition des tâches… le GPRA devant remettre ses pouvoirsau futur gouvernement. Le Bureau politique devra revenir une semaine après les élections devant une session ordinaire du CNRA qui aura à repenser la question du Bureau politique et aussi d’organiser le congrès.
- Question : « Quelle est la décision d’AIT AHMED ? »
- BOUDIAF : « Je ne pense pas qu’il est à faire une déclaration en ce qui concerne sa position. Je l’ignore. »
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Boudiaf raconté par un proche

Témoignages sur Boudiaf

Classé dans : Boudiaf — eldzayer @ 8:39

Historienne, militante anticolonialiste et pour l’indépendance de l’Algérie, Annie Rey Goldzeiguer brosse le portrait, « un portrait à plusieurs facettes » de Mohamed Boudiaf, auquel elle était liée par une profonde amitié, avant même de le connaître physiquement, alors qu’il était en prison. A son sens, s’il est un homme qui incarne le 1er Novembre 1954, c’est bien Mohamed Boudiaf.

jeudi 10 mars 2005.

Mohamed Boudiaf était un grand seigneur. Il avait un port d’aristocrate, une intelligence très fine. Il lisait énormément. Mohamed était un homme intègre, vertueux. Un homme très structuré, un organisateur né. Mohamed Boudiaf était animé d’une volonté de démocratie réelle. Il avait beaucoup souffert du manque de démocratie du PPA, des cooptations. Il pensait que c’était au contraire, en laissant s’épanouir la démocratie, que le peuple algérien avancerait.

Il voulait que l’Algérie intègre la modernité.

Notre groupe, qui s’est formé fin 1955, était constitué d’anciens communistes qui avaient peu à peu pris des distances avec le parti. On était des porteurs de valises. Nous avions des contacts très étroits avec certains des nationalistes algériens emprisonnés. C’est dans ces conditions que nous avons eu un dialogue avec Mohamed Boudiaf. Mohamed Boudiaf, c’est d’abord l’interlocuteur que je ne connaissais pas, et avec qui j’ai dialogué à travers les murs de la prison.

 

Mohamed Boudiaf - 5 ko

Mohamed Boudiaf

On s’est connus sans se connaître. On se connaissait d’autant que Gérard Spietzer, qui faisait partie du groupe, a été arrêté et placé en détention avec Boudiaf. Pendant la période précédant le 1er Novembre 1954, Mohamed Boudiaf a joué un rôle essentiel et a continuellement œuvré à l’unité du mouvement nationaliste. Gilbert Meynier (historien) affirme que Mohamed Boudiaf a été centraliste, ce n’est pas vrai. Boudiaf ne pouvait pas être centraliste, il était pour l’unité.

Il a créé le CRUA qui a échoué, puis les 22. C’est à partir de là qu’a été décidé le recours à la lutte armée, avec l’idée qu’il fallait la lancer et que le peuple suivrait. Il y a tout l’apport de Mohamed Boudiaf, en particulier dans l’OS, au sein de laquelle il a joué un rôle très important. Il s’était même entraîné à devenir un militaire clandestin. Les membres de l’OS éprouvaient pour Boudiaf un attachement filial. Il ne les a pas abandonnés, il les a soutenus. Les activistes ont lancé le 1er Novembre 1954 en sachant qu’il n’y aurait pas d’alternative, qu’il n’y aurait pas de négociations de troisième force. C’est Mohamed qui est chargé de la logistique. Il avait déjà prévu les voies d’acheminement des armes et des munitions. Le 1er Novembre 1954, j’étais catastrophée. Je me suis dit, ils vont dans le mur. Cela va recommencer, comme au 8 mai 1945. Lancer l’insurrection dans l’état de décomposition du PPA, c’était, à mon sens, de la folie. A Niort, il y avait Messali, à Alger, le comité central. Deux congrès se sont tenus, l’un au Hamma, l’autre à Hornu. Ce n’était pas une explosion, comme le 8 mai 1945, le 1er Novembre 1954, c’était plus limité. Les Français, au début, n’y ont pas cru. C’est ce qui a peut-être permis la lente ruralisation du mouvement de Libération.

A partir du moment où les masses ont été jetées en 1955 dans la lutte, celle-ci prenait une autre tournure. Zighout avait fait du bon travail, militairement parlant, lui qui n’avait rien de militaire. Libérés de prison, Boudiaf et ses camarades sont rentrés en Algérie. Moi, je ne pouvais pas partir à ce moment-là. Je suis arrivée à Alger le 12 ou 13 juillet 1962. La ville était encore en fête. On avait le sentiment que le peuple algérien s’était levé pour dire qu’il était capable de tout. Notre groupe retrouve Boudiaf. Nous avons parlé toute une nuit. On sentait de fortes tensions. Très vite, on s’est rendu compte que la scission était irrémédiable, que deux options différentes s’affrontaient : l’une consistait en une démocratie bien organisée, et l’autre, c’était l’armée. Lorsque les troupes d’Oujda sont entrées à Alger, nous avons pris (le groupe de Paris) un taxi à destination de l’aéroport. Nous n’étions pas des pieds rouges. Nous venions en Algérie parce que nos amis étaient là, parce que c’était notre combat. Nous pensions pouvoir aider à la renaissance de l’université d’Alger. J’étais prête. Je pensais qu’il allait y avoir un moment difficile, et qu’il fallait que, nous, Français, nous assurions la transition. A ce moment-là, nous étions très liés avec Taleb Ibrahimi et Layachi Yaker.

Une formidable capacité d’organisation

Nous avons suivi, effondrés, l’installation de Ben Bella. Il y a eu une conjonction étonnante des services français – on le trouve dans les archives le nom de Ben Bella – et les services égyptiens pour « promotionner » Ben Bella. Je mène une recherche sur l’action menée sur le long terme par les services de renseignements français, action que les nationalistes algériens n’ont pas pris suffisamment en compte. Nous apprenons, à Paris, l’arrestation de Mohamed Boudiaf. Un historique emprisonné par l’armée ! C’était quand même incroyable ! Mohamed nous avait envoyé ses notes. Je les ai encore. Le groupe s’est réuni pour décider de ce que l’on allait en faire. Nous avons mis en forme les notes, et cela a donné Où va l’Algérie ?. Le livre était prêt. On allait le publier. C’était en 1963. Un jour, on sonne à la porte, j’ouvre : je me trouve devant Mohamed. Je le revois encore avec son trench-coat. Il me dit : « Je n’ai rien, même pas un bagage. » Il est resté plusieurs mois chez moi.

Pendant presque un an, il tente de faire une percée politique avec le PRS dans l’immigration, d’une part, par la distribution de tracts, des conférences, d’autre part, par un travail vers les anciens de la Fédération de France, mais aussi en province, à travers des tournées. Je me souviens de la première conférence qu’il avait faite. C’était dans une salle du 5e arrondissement de Paris. Il avait parlé du projet qu’il avait pour l’Algérie, un projet de pays démocratique où l’armée rentrerait dans ses casernes. Un homme s’est levé, lui a posé toute une série de questions qui m’ont étonnée par la précision et par le relent des positions de Krim Belkacem. C’était un Français. C’était Yves Courrière, qui écrira Les Enfants de la Toussaint, Le Temps des léopards. Grand seigneur, Boudiaf l’était, et il donnait sa confiance absolue. Il ne croyait pas en la mauvaise foi des gens. Non, ce n’était pas de la naïveté. C’était de la grandeur d’âme. Il était tellement sûr d’avoir un projet cohérent pour l’Algérie que ceux qui venaient à lui devaient être conquis. Il a été très vite pris en mains par des gens qui n’étaient pas crédibles. A côté de ceux-là, j’ai vu des gens merveilleux, Boubnider, par exemple, qui a vécu à la maison, lui aussi. J’ai vu arriver des gens de valeur, comme Si Moussa. Mais Boudiaf s’est laissé enfermer par un petit groupe qui a fait barrage.

L’analyse faite par Mohamed Boudiaf du 1er Novembre 1954 (Où va l’Algérie ?, ndlr) est une des meilleures contributions – sinon la meilleure – qui ait été apportée à celui-ci. Il savait de quoi il parlait. Quand Mohamed Boudiaf a été rappelé en Algérie en janvier 1992, j’ai eu la réaction de tous les Algériens : c’est la dernière chance. Lui seul, par sa volonté, par son intelligence, par sa capacité d’organisation qui était formidable, pouvait sortir l’Algérie de la crise dans laquelle elle était plongée. C’est alors que mon mari et moi lui avons téléphoné. Roger, mon mari, lui dit : « Je suis prêt à venir. Si tu es en danger, il faut te protéger. » Quand j’ai entendu l’intervention de Mohamed sur la corruption, je me suis dit : « Il se met en danger. » Il y avait trop d’intérêts en jeu. Il fallait combattre la corruption, mais pas le dire. La mort de Mohamed a été pour nous, à la maison, un coup très dur. Mon mari a eu, à ce moment, une grande dépression, parce qu’il s’est cru fautif de ne pas y être allé. Il a commencé à perdre la mémoire.

Aux origines de la guerre d’algérie

Annie Rey-Goldzeiguer est l’auteur de Aux origines de la guerre d’Algérie 1940-1945 – De Mers-El-Kebir aux massacres du Nord-Constantinois, éditions La Découverte et Casbah. Jeune étudiante à Alger, Annie Rey-Goldzeiguer a vécu les massacres de mai 1945 à Sétif et Guelma. Annie Rey-Goldzeiguer est également l’auteur, avec Jean Meyer et Jean Torrad d’Une histoire de la France coloniale (Pocket, coll. Agora, 1996). Dans l’entretien qui suit, elle raconte : « Je suis revenue d’Alger en juin 1945 où j’étais étudiante depuis deux ans. Le 8 mai 1945, j’étais à Alger. Quand je suis partie, j’ai fait un serment : je ne reviendrai à Alger qu’après l’indépendance de l’Algérie. J’ai été très marquée par les événements de 1945, parce que, quoi qu’on en dise, à Alger, nous voyions un certain nombre de choses. J’ai vu les avions qui piquaient sur le Djurdjura et les bombes qui tombaient. J’ai entendu aussi les bateaux de guerre. Je suis revenue en France en 1945 très anticolonialiste. Je croyais à la révolution, peut-être pas générale, mais au moins en France. J’étais décidée à me battre pour que cet idéal que nous portions réussisse. C’était, d’abord, une libération du joug colonial, une libération de l’individu, et pour moi, l’individu c’était la femme. Je croyais qu’il faudrait une révolution pour transformer les choses, et qu’on pourrait faire une révolution à la Gandhi. La France, ce n’est pas l’Inde. On s’en est rendu compte très vite. »

Par Bouzeghrane Nadjia, elwatan.com
relayé par : http://www.algerie-dz.com/article1955.html

Rentrée 2007 difficile

Classé dans : L'école Zid ya Benbouzid ! — eldzayer @ 5:55

Surcharge des classes, manque de postes pédagogique, non réception du guide de l’enseignant. La direction de l’Education a du pain sur la planche
Une rentrée difficile
Fini les vacances ! Plus de 160.000 élèves inscrits au cycle de l’enseignement primaire, dont environ 25.000 pour la première année primaire, 97.273 élèves du moyen, dont 25.417 nouveaux inscrits, et 29.318 élèves du palier secondaire reprendront le chemin de l’école. Cette rentrée des classes coïncide avec le deuxième jour du mois sacré de Ramadhan.
Une rentrée considérée par les syndicats de l’Education nationale de la wilaya d’Oran comme pleine d’embûches. Cela s’explique par le fait qu’avant même le début des cours, la wilaya d’Oran fait face à un certain nombre de problèmes ayant une très grande influence dans le domaine de la scolarité. Parmi eux, le problème de la non réception jusqu’à présent du guide de l’enseignant de certaines matières pour les classes de terminales de la nouvelle réforme et celui de la surcharge de l’effectif dans les trois paliers, car on s’y attend pour le palier primaire à recevoir une moyenne de 35 à 37 élèves par classe, une moyenne de 40 élèves pour le palier moyen et 26 à 30 élèves pour le cycle secondaire.
Ce problème demeure malgré la réception pour cette rentrée scolaire de 12 nouveaux CEM, 2 lycées et 67 classes primaires, dont 5 groupes scolaires. A ce propos, la réception de ces nouvelles infrastructures implique la création de postes. Seulement, jusqu’à présent, nul ne sait si le concours existe et quand il se déroulera. La plupart des mouvements syndicaux de l’Education nationale pointent leurs doigts vers la direction de l’Education d’Oran et l’accusent d’être la principale cause qui a conduit à cette situation. Certains syndicats impliquent aussi la Fonction publique puisque ce problème existait déjà depuis le mois de mars dernier et rien n’a été décidé depuis. Selon certains syndicats, les deux parties avaient largement du temps pour régler ce problème. Finalement, la seule victime dans tout cela restera à jamais l’élève.
M.S, L’Echo d’Oran

Les insultes de Barkat

Classé dans : Non classé — eldzayer @ 3:13

Ramadan a commencé, à Alger, sous les signes de l’été indien : chaudes journées mais sans excès, soleil brûlant, ombre fraîche sous les arbres ou sous les murs, luminosité mûrie comme les tentes des fruits restés trop longtemps sur leurs branches et partout cette impression que les couleurs tournent aux teintes du miel. Barkat a choisi de sortir sur le terrain juste avant Ramadan, inutile finasserie pour laisser l’impression qu’il s’est bougé en pleine crise de plein de choses qui nous regardent directement comme celle du lait et de la patate et en pleine crise de plein de choses qui ne regardent que le pouvoir et le FIS et que nous discutons pour mieux comprendre, pour ne pas mourir bête au petit matin de faim du premier ni mourir bête sous les couteaux du second.
Et il s’est permis des choses, Barkat. Parler aux Algériens sur ce ton méprisant. Oui, bien sûr, nous l’aurons notre lait et notre pain au même prix, comme s’il nous faisait la charité de ce lait et de ce pain. Nous aurions peut-être réagi autrement si nous ne savions que Barkat a pour seul génie de mettre les milliers de milliards des fonds et des caisses agricoles à la libre disposition de ses sponsors dans l’impunité la plus absolue comme le prouve déjà l’affaire de la Générale des concessions agricoles. Il fait sa tournée entre Blida et Tipaza mais ne pointe pas le nez chez ces montagnards qui veinent de tout perdre dans les incendies. Tout ! Et qui ont tout supporté depuis 1954. Ce n‘est pas grave. Les terroristes nous explosent. Les ministres nous insultent. Le pouvoir nous méprise et croit nous avoir déjà «réglés». Il se réveille à notre existence quand les terroristes nous explosent trop près de lui. Il nous presse de jouer aux indicateurs et aux patriotes pour la survie du pouvoir des Barkat qui nous insulte, de Saïdani, des Temmar, des Khelil, des Ould Abbbès et compagnie. Mourir pour ces gens en plein été indien, c’est moche.
Bazooka, Le Soir d’Algérie

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