9 décembre, 2007

MON SOUTIEN A UN 4e MANDAT !

Classé dans : Chroniques de Hakim Laâlam, Le Soir d'Algérie — eldzayer @ 9:56
Par Hakim Laâlam  
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Moussa Touati contre un 3e mandat de Boutef’. 

Ah ! Là, ça change tout !

Il faut que je me rende à l’évidence. Je me suis fait prendre de vitesse. Je n’ai pas été assez vigilant. J’ai trop hésité avant de me lancer dans la course. Les autres, eux n’ont pas hésité. Ils ont démarré. J’écrivais hier que je ne désespérais pas de figurer en bonne place dans le peloton des souteneurs. Ce matin, je suis moins optimiste. Le nuage devant moi, loin devant moi, soulevé par les coureurs de tête est trop dense, trop épais pour laisser filtrer le moindre espoir de les rejoindre, de me glisser parmi eux. Mais alors, que faire ? Je n’ai pas réfléchi longtemps. La fulgurance s’est imposée à moi au saut du lit. Travailler dès maintenant à un 4e mandat de Abdekka ! J’ai les dates. Le 16 avril 2014. Dès à présent, et même avant, je me mets à cette échéance exaltante. Tout miser sur une victoire éclatante en 2014. Ouf ! Là, c’est dit ! Je suis enfin le premier. Avant l’UGTA. Avant l’UNPA. Avant l’UNJA. Avant le FLN. Avant la coalition présidentielle. Je vous défie de trouver un concurrent devant moi dans cette course au soutien à un 4e mandat. Personne ! Hein ! On fait moins les malins messieurs les souteneurs ! On ne la ramène plus, n’est-ce pas ? Je ris de vous voir gesticuler autour de ce 3e mandat déjà acquis. Je vous trouve même poussifs à agiter votre arthrose pour un truc que tout le monde sait déjà réglé, en boîte. Décidément, vous êtes des hommes du passé. Lorsqu’on ne voit pas plus loin qu’un malheureux, qu’un riquiqui 3e mandat, c’est que l’on est déjà condamné par l’Histoire. Voyez le génie de ceux qui se projettent plus loin dans le métier de souteneurs. Je suis un prospectiviste du soutien ! Pour 2014, je cours tout seul. La foulée légère, souple, ample, aérienne et insaisissable. Je file vers cet horizon, avec pour aimant à ma course, pour motivation, pour dopant son portrait immense accroché tout là-bas, au fond. Et je vous préviens. A l’approche du 16 avril 2014, ne cherchez pas après moi, ne vous demandez pas ce que je fais. Je vous réponds tout de suite à cette question. En avril 2014, j’aurai déjà fini de me préparer à soutenir un 8e mandat. En 2034 ! Si mes calculs sont bons. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.

27 novembre, 2007

Nos chers tangos !

Classé dans : Chroniques de Hakim Laâlam, Le Soir d'Algérie — eldzayer @ 2:34
Par Hakim Laâlam  
Email : laalamh@yahoo.fr
Jeudi 29 novembre 2007. Nouveau bulletin d’alerte. Vents forts à violents. Pluies diluviennes. Chutes de neige attendues un peu partout. Soyez prudents. Ne sortez sous aucun prétexte.

Restez à la maison !

Tribunal de Tizi-Ouzou. Hassan Hattab jugé par contumace et condamné à mort pour la tentative d’assassinat du général Abderrahim, en 1993. C’était dans tous vos journaux d’hier lundi. Je ne sais pas qui est ce sadique qui se délecte à nous replonger dans le scabreux et ridicule feuilleton intitulé «Mais où est donc passé Hattab ?» Ben oui ! Comment se fait-il que Hattab, à Tizi-Ouzou soit jugé par contumace ? Hattab s’est rendu, non ? Hattab est entre les mains des gens à qui il s’est rendu, non ? Mais dans cette affaire, le plus grave, le plus ridicule est à venir. Dans la même information reprise par la plupart des journaux, on apprend que Hattab, dans sa tentative pour assassiner le général Abderrahim, n’était pas seul. Il était secondé par un certain Mohamed Billam. Lequel Billam n’avait pas eu à l’époque la chance de fuir comme Hattab. Il a été pris et fourré en prison. Et c’est là que ça devient kafkaïen. Proprement incroyable. De l’ordre du surnaturel. Au bout de huit mois d’emprisonnement, Mohamed Billam a eu des ennuis de santé. Et là, qu’ont fait les autorités algériennes ? Elles l’ont transféré vers un hôpital français ! C’est d’ailleurs l’argument que ces avocats ont avancé pour expliquer son absence au procès de Tizi ! A ce niveau-là de l’histoire, j’ôte mes lunettes. Je remonte les manches de mon pull. Je n’écrase pas la cigarette que je ne fume pas parce que j’ai arrêté de fumer. Et je gueule ma race à en réveiller tout le quartier : «Wach edda rabbou en France !» Comment se fait-il qu’un terroriste emprisonné bénéficie d’une prise en charge en France parce qu’il a bobo ? Des milliers de détenus qui n’ont tué personne, qui n’ont tenté de tuer personne, qui ne sont jamais monté au maquis, qui n’ont rien à voir avec le terrorisme et dont certains sont carrément innocents des crimes dont on les accable tombent malades tous les jours, et parfois en crèvent, meurent de leur mort atroce dans des pénitenciers algériens sans qu’il y ait le moindre battement de cils de compassion de nos dirigeants. Par contre, notre Billam, notre petit Mohamed Billam, notre tango chouchou, on l’envoie se faire soigner dans un hôpital français ? C’est quoi ? Faut monter au maquis, faut trucider du civil et du militaire pour se faire soigner aux petits oignions et à l’œil ? Faut avoir foutu le ramdam partout et tenté d’éliminer un général pour bénéficier d’une prise en charge de la Cnas ? Des fois, wallah, je suis tenté… Et puis après, je me ravise et je me contente juste de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.

Par Hakim Laâlam  
Email : laalamh@yahoo.fr

Portables en Tamazight

Classé dans : Tamazight — eldzayer @ 2:29

♥ Maroc Telecom et Sony Ericsson lancent le 1er portable en langue Amazigh

Maroc Telecom lance sur le marché marocain deux téléphones portables utilisant l’alphabet Tamazight, fruit d’un travail de recherche et de conception de plus d’un an au sein des centres de Recherches & Développement de Sony Ericsson, et en collaboration étroite avec des experts de la langue Tamazight et à la demande de l’Institut Royal de la Culture Amazighe (IRCAM).

Convaincu que la diversité culturelle représente une richesse pour notre pays, Maroc Telecom s’associe à son partenaire équipementier Sony Ericsson pour lancer le premier téléphone portable utilisant l’alphabet Tamazight.

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12 novembre, 2007

Les Vigiles

Classé dans : Chroniques de Hakim Laâlam, Le Soir d'Algérie — eldzayer @ 4:37
 « Depuis que j’ai l’âge de ne pas voter »LES VIGILES !

Par Hakim Laâlam  
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 12e salon du livre d’Alger. Y a des ratissages qui se perdent…

Deux textes. Deux tisons pour revenir dans la plaie. Celui de Leïla Aslaoui publié dans le Soir d’Algérie de ce jeudi. Comme un voile que l’on déchire rageusement, tissu camisole posé (apposé devrais-je écrire) pour étouffer le plus gros scandale de ce siècle algérien de compromission avec l’intégrisme et le terrorisme : l’affaire du moudjahid Gharbi Mohamed Tounsi, emprisonné à vie pour avoir lavé un peu de cette terre d’Algérie d’une souillure. Leïla nous rappelle à nos amnésies. Nous oblige tous comme nous sommes — et l’auteur de cette chronique en premier — à regarder le bout de nos chaussures. Dans ce drame d’un moudjahid de la décennie coloniale et d’un moudjahid de la décennie intégriste, nous nous sommes tus ! Ou alors, pour les plus courageux d’entre nous, nous avons murmuré. Leïla, elle, a crié. Et ce cri déchire le voile. Dieu de Dieu ! Que nous étions prompts, il y a quelques années encore, à pétitionner pour le moindre dépassement, pour la plus petite gifle sur la joue de l’un d’entre nous. Nous sommes aujourd’hui incapables de donner une signature à Gharbi et à sa famille. Leïla ne nous en fait pas le reproche. Elle se contente de déchirer le voile. Autre texte. Plus long. Presque aussi long que deux années de prison, deux années de privation de liberté par le fait du prince. Aussitôt sorti des presses, le dernier livre de Mohamed Benchicou Les geôles d’Alger est interdit de salon international du livre. J’y étais à ce salon. Ce jeudi. Et je les ai vues ! Ces cohortes de barbus, en kamis, en pantalon «mi-jambe», la barbe en proue, la basket en alerte et les bras croulant sous des sacs et des cartons de livres «religieux ». Ah ! Les fameux cartons Marlboro ! On m’en avait parlé. Je les ai matérialisés enfin ! Des cartons de cigarettes américaines contenant, par milliers, une littérature des lendemains incertains. Celle qui autorise la poignée à dicter à la masse les contours de son avenir. Je les ai vues ces processions de marchands de l’écrit religieux négocier fermement, férocement, les saintes écritures et rêver déjà, à la sortie du pavillon central de la Safex, aux bénéfices de leur «tidjara». Cette littérature-là et ces marchands du sacré sont autorisés de salon. Mohamed Benchicou et son dernier opus y sont interdits, en sont exclus. Alors, dire et écrire. Encore et encore. Tracer sur la feuille blanche, en noir, en gras : MOHAMED BENCHICOU Les geôles d’Alger. A lire, à faire lire, à faire circuler, à diffuser. Pour que rien ne s’oublie. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

7 novembre, 2007

L’Algérie abat ses vaches laitières

Classé dans : Non classé — eldzayer @ 1:17

Après la pomme de terre, pourrie, l’«odeur» d’un autre scandale empeste le département de Saïd Barkat. Un ministère depuis quelque temps dans l’oeil du cyclone. Après l’autorisation d’enlèvement de dizaines de tonnes de pomme de terre avariée, importée du Canada, délivrée par les services phytosanitaires à des importateurs algériens, voilà qu’un autre scandale éclate. C’est celui de ces vaches initialement destinées à la production de lait, et qui, malheureusement, seront directement acheminées vers les abattoirs. Elles seront abattues sans que les services en charge de leur importation ne se soucient de leur sort.

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5 novembre, 2007

CHADI MADI ET KHATT ERR’MEL, deux constantes nationales

Classé dans : Chroniques de Hakim Laâlam, Le Soir d'Algérie — eldzayer @ 3:31
CHADI MADI ET KHATT ERR'MEL, deux constantes nationales dans Chroniques de Hakim Laâlam, Le Soir d'Algérie pousseCHADI MADI ET KHATT ERR’MEL,
DEUX CONSTANTES NATIONALES !
Par Hakim Laâlam  
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laalamh@yahoo.fr
Projet de la Grande Mosquée d’Alger. Une histoire pas très… 

…catholique

Le cirque Amar s’en va ? Pas d’inquiétude ! Quand y a plus de cirque en Algérie, il y en a toujours ! La preuve : un coup, on relance le prêt véhicule à la Cnep. Un autre coup, on annonce piteusement que l’opération est annulée d’en haut. Un coup, on nous informe de la prochaine privatisation des ports du pays. Un autre coup, le ministre jure qu’il n’est pas question de céder les ports algériens au privé. Un coup, on fait passer une autoroute par un parc naturel. Un autre coup, parce qu’on s’est fait remonter les bretelles, on y renonce. Un coup, on interdit aux entreprises publiques de déposer leur argent dans les banques privées. Un autre coup, on les y invite en fanfare. Un coup, on fixe un seuil de 50 000 DA au paiement par chèque. Un autre coup, on abroge cette décision. Un coup, on peint un couloir bleu sur une portion d’autoroute. Un autre coup, on vient nous dire sans gêne aucune qu’il s’agit là d’une expérience, et que ça ne coûte rien de repeindre en blanc la ligne bleue. Un coup, ce sont les Canadiens qui vont construire la mégamosquée de Abdekka. Un autre coup, ce sera les Iraniens. Un coup, l’auteur d’un attentat n’était pas un kamikaze, mais un poltron éliminé à distance par ses prévoyants acolytes. Un autre coup, on admet du bout de la lippe dédaigneuse qu’il s’agissait bien d’un attentat kamikaze. Un coup, Hassan Hattab s’est rendu de sa belle reddition. Un autre coup, Si Hassan ne se serait pas rendu. Et ceux qui sont payés pour savoir où se trouve ce tango avouent ne pas savoir. Un coup, Hattab sera présent à son procès. Un autre coup, il est absent. Et même un troisième coup, puisque, miraculeusement, un coaccusé de Hattab est tombé malade le jour même de l’audience, «obligeant» ainsi au report jusqu’à la prochaine session. Vous voulez que je continue les «un coup, un autre coup» ? Non ! Bien sûr que non ! Car il y aurait de quoi remplir des pages entières avec les frasques et péripéties de ce cirque permanent. Alors, contentons-nous juste de fumer du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue.

3 novembre, 2007

Ulac smah, ulac

Classé dans : Le Clan d'Oujda — eldzayer @ 22:30

 ♣ Terrorisme d’état – Clan d’Oujda

 Ulac smah, ulac dans Le Clan d'Oujda boumedienne Les 2 B et Hassean II devant un char !

Ulac smah, ulac

l Et 53 dans l’oeil de la main invisible ! C’est pour la 53e  fois ara d-fghent tbehnuqin  blanc, vert et rouge. Cette fois-ci, nos couleurs nationales canonisent djazair el âiza wa el karama.  Et cinq dans l’œil du jaloux !  Au tout début, au lendemain du “mythe fondateur de la nation algérienne”, tibehnuqin-nnegh  étaient persuadées que “Lezzayer n lwaldin tehia s idamen n cuhada !” et que c’est fini ifuk rebbi lhif.

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Bouteflika veut, à tout prix, amnistier les généraux …

Classé dans : L'Algérie de Bouteflika — eldzayer @ 5:37

Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU épingle l’Algérie

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Paris, Genève, le 2 novembre 2007 – Le Collectif des familles de disparu(e)s en Algérie (CFDA) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) se félicitent des recommandations du Comité des droits de l’Homme, demandant instamment aux autorités algériennes d’abroger l’article 46 de l’Ordonnance 06-01- portant application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale- bafouant la liberté d’expression.

Il s’agit d’une victoire importante pour tous ceux qui dénoncent le caractère liberticide de cette charte.

Le Comité demande également au gouvernement algérien que l’article 45 de l’ordonnance précitée, interdisant aux victimes tout recours devant la justice, soit amendé afin que les crimes de disparitions, tortures, massacres et viols fassent l’objet d’enquêtes et que les responsables soient enfin traduits en justice. Le Comité réaffirme en outre le droit fondamental des familles de disparus à obtenir réparation – notamment par une indemnisation adéquate, et exhorte l’Algérie à abolir l’obligation faite aux familles de disparus d’attester de la mort de leur proche pour pouvoir prétendre à l’indemnisation. Le Comité appelle l’Algérie à établir un registre national des centres de détention et des personnes détenues, accessible en particulier aux familles et aux avocats des détenus.

« Nous appelons le gouvernement algérien à mettre en oeuvre le plus rapidement possible ces recommandations au regard du climat d’impunité qui prévaut toujours en Algérie. La récente condamnation de Mohamed Smain, responsable de la section de Relizane de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) qui oeuvre activement pour la recherche de la vérité sur les disparus, témoigne du harcèlement subi par ceux qui se battent pour faire valoir les droits des victimes (1) », a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.

Le Comité est préoccupé par le fait que de nombreuses organisations et défenseurs des droits de l’Homme ne puissent exercer librement leurs activités. A ce propos, le Comité demande à ce que l’Etat garantisse le droit de toute association de former un recours contre tout refus d’enregistrement, et qu’il s’engage à respecter et protéger les défenseurs des droits de l’Homme. Le Comité des droits l’Homme des Nations unies appelle aussi le gouvernement algérien à garantir pleinement la liberté de la presse et la protection des journalistes.

Enfin, le Comité rappelle au gouvernement algérien qu’il doit examiner la nécessité de maintenir l’état d’urgence, en conformité avec le Pacte international des droits civils et politiques.

« Nous nous félicitons des préoccupations émises par le Comité sur les nombreuses et graves violations des droits de l’Homme qui ont été commises en toute impunité, notamment par des agents publics, et qui continueraient de l’être en Algérie », a déclaré Nassera Dutour, présidente du CFDA.

La FIDH et le CFDA appellent les autorités algériennes à mettre en oeuvre l’ensemble des recommandations. Les deux organisations continueront de suivre avec la plus grande attention la situation en Algérie et notamment l’état de la mise en oeuvre de ces recommandations.

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La réconciliation nationale critiquée à l’ONU

Classé dans : Non classé — eldzayer @ 0:49

Algérie : le Comité des droits de l’homme de l’ONU critique la réconciliation nationale

Le Comité des droits de l’homme de l’ONU a demandé vendredi aux autorités algériennes de garantir le droit de recours des familles de disparus et de ne pas amnistier les membres des forces de sécurité responsables de disparitions.
Le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) et la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) se sont félicités dans un communiqué des recommandations des experts des droits de l’homme de l’ONU.
www.toutsurlalgerie.com

1 novembre, 2007

T’Koukt

Classé dans : T'kout : 1954, 2007 — eldzayer @ 13:26

♥ Les coquelicots des Aurès

 T'Koukt dans T'kout : 1954, 2007 20060301215920_maamar

Ok ! Vous avez fini par nous convaincre ! Nous ne parlerons plus de ces terroristes qui ont enfourné des bébés et que vous avez décidé de disculper, ni de ces jeunes filles que les monstres ont violées, ni de ces familles égorgées, ni de ces douars brûlés, ni des veuves, ni des orphelins… Pourtant, sur le plan de la fraternité et du grand pardon, vous avez des leçons à recevoir du mouvement citoyen dont l’objectif est justement de se réconcilier avec son histoire et d’agir pacifiquement pour l’émancipation totale du peuple ! Votre combat est perdu d’avance, car les citoyens n’ont plus rien à perdre puisque tout, ou presque, leur a été pris ! Et lorsque le bâton et la kalachnikov deviennent les instruments de la réconciliation, cela veut dire que quelque chose est pourrie dans le royaume…
Tout le monde se courbe devant les nouveaux rois et tout le monde récite les mêmes glorifications en l’honneur des sauveur suprêmes qui auraient pu nous tromper s’ils n’avaient pas eu la faiblesse de découvrir leurs visages juste au moment où le train de l’histoire éclairait le tunnel de la mystification ! Juste au moment où les héros se sont tus, libérés de l’horrible frayeur de la vérité, pour laisser parler les pirates de la mémoire ! Juste au moment où le sang qui coule et hurle dans les profondeurs de la conscience, aurait pu rappeler, aux procureurs et aux juges, que les héros ne meurent jamais !
Mais, tant pis ! Que les prisons se remplissent de citoyens libres et que les arènes de la trahison se surchargent d’imposteurs, sous les ovations d’un peuple berné par les charlatans ! Que la vérité soit celle du mensonge, récitée par la foule des courtisans et que le mensonge soit celui des indomptables, régurgité par les couards ! Il restera l’irréductible fierté de ceux qui n’ont pas reculé devant la répression ; il restera le souvenir de ceux que les gendarmes ont grandis dans les yeux du peuple, il restera ma fière et éternelle T’kout, enfantée par les germes d’un espoir qui refuse de mourir (*), maquillée du rêve fou de ceux qui ont osé ce que l’on n’ose pas et de ceux qui ont cru que le Chaoui est le frère du Kabyle ! Et qu’il est aussi le frère du gars d’Adrar qui a refusé de se courber, comme l’ont fait cet indomptable oranais ou ce noble de Bab El Oued !
Merci, T’kout, terrible enflure dans l’Aurès de leur médiocrité, et superbe majuscule dans l’Aurès de nos convictions, suprême évocation de nos mémoires ressourcées dans l’unique et inaltérable Novembre, merci de nous rappeler que les Cours ne sont pas la justice et qu’il reste encore, malgré tout, des avocats qui font honneur à votre honneur ! Merci de me tirer de la triste et monotone quiétude de ce mois qui enfle comme une bêtise pour me projeter dans la noblesse du combat des braves, pour me faire savoir que les barrages, faux ou vrais, ne servent qu’à barrer la route aux courageux ! Merci Belaïd Abrika d’être venu dans les terres de la Kahina pour me rappeler que nos combats se régénèrent sur les routes gardées par les puantes censures, merci de me mener là où je suis né mille fois sous le soleil millénaire des Amazigh, merci de projeter, au-delà de Timgad, l’arc en ciel qui mène vers Arris, Capitale des rêves de Mustapha Ben Boulaid et qu’est-ce que T’kout si ce n’est une halte sur le chemin qui conduit à l’accomplissement de ces rêves ?
Merci, Belaïd Abrika de nous rappeler que les élus lâches et les sous-prefets sans gloire ne sont que des virgules raturées dans les phrases de l’histoire ? Merci de nous donner l’occasion de rêver encore, nous qui ne rêvons plus depuis le 8 avril ! Merci de condamner les embouchures du pessimisme et d’ouvrir, sur la grande route de l’espoir, dans la Kabylie et les Aurès, ces petits chemins qui montent les collines que nous n’avons plus le droit d’oublier ! Merci de me rappeler que mon père a failli perdre sa gloire sur le front d’une guerre qui ne lui appartenait pas et qu’il en a gagné une autre en me disant que l’olive s’appelle « Azzemour » et que les vaches sont de vulgaires « Tafounest » ! Ah, s’il était encore vivant ! Il serait fier de ce gars qu’il ne connaît pas et qui a osé ouvrir les portes de T’kout aux flots de l’histoire pour qu’elle y pénètre par violation du domicile de ce pauvre imbécile qui croit encore que l’on peut dompter les intrépides !
Et si tu es coincé, et si, par malheur, tu penses que le citoyen est un ventre, un simple tube digestif, et si, comble de tout, tu considères qu’il n’est plus qu’une machine nourrie par les promesses électorales, tu as une occasion de te rattraper, toi qui ne parle plus et qui ne marche plus sur les chemins ordinaires, toi qui ne sais t’adresser qu’aux télévisions et aux foules embrigadées dans les festivals électoralistes, je te donne un conseil, mon frère : va à T’kout, va dire au peuple rebelle que ta candidature n’était pas une usurpation, va leur prouver que tu étais sincère lorsque tu leur disais que la liberté était ta préoccupation et aussi ta conviction ; va, marche sur le chemin de la dignité, descend de l’avion parisien et des sentiers battus ! Retrouve ce peuple que tu as tellement attendu sur le chemin des urnes et qui n’a pas changé, lui ! Va affronter sa colère recommencée et dis-lui que tu n’as rien à avoir avec ça, toi bohême des promesses électorales et papillon volatile des nuits agitées de la défunte Khalifa TV ! Tu trouveras les tiens, fiers et heureux, qui t’attendent depuis des ères pour te dire simplement : « merci d’être venu ! »
Y en a marre de ces politicards qui viennent barbouiller d’illusion les colonnes de nos journaux et faire bander nos journalistes pour de vulgaires braderies électorales ! T’kout ne doit pas interpeller simplement les journalistes et les avocats ! Elle appelle Benflis, Sadi, et peut-être même Djaballah ainsi que Louisa Hanoune, pour que la politique se réconcilie enfin avec la vérité et que les jeunes de T’kout ne se sentent pas inférieurs à ceux de Béni Douala !
Il y va de la crédibilité de cette classe politique qui ne se réveille que tous les cinq années ! Allez-y ! Dites enfin un mot sur T’kout ! Nous autres citoyens libres, animateurs du mouvement citoyen et avocats, ne pouvons plus vous remplacer durant les jours et les mois qui séparent une élection présidentielle d’une autre ! Dites aujourd’hui ce que vous aurez envie de dire en 2009 ! Sinon, taisez-vous et laissez Bouteflika ou Ouyahia, ou même Belkhadem, gravir les échelons qui mèneront, encore, à la Présidence de la république.
Dites-le ou taisez-vous à jamais !

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♣ C.A.D.C 

Les citoyens de la commune de Tkout située au cœur de la wilaya de Batna subissent les affres de la répression du pouvoir maffieux et assassin. Suite à l’assassinat d’un jeune citoyen du village de Taghit de cette commune dans la nuit du jeudi, par des gardes communaux zélés et à la l’enlèvement par la gendarmerie du compagnon de la victime, les citoyens se sont mobilisés pour dénoncer cet acte prémédité. Depuis le vendredi la tension n’a pas cessé d’augmenter. Les forces de répression qui ont commis l’irréparable, obéissant au régime Heggar, n’ont pas arrêté de multiplier les provocations et  les exactions exacerbant la colère de la population.  En effet, les gendarmes mafieux et assassins renforcés par un impressionnant dispositif  d’escadrons de la mort ont instauré un climat de terreur généralisé : passage à tabac  des passants innocents, arrestation de plusieurs dizaines de citoyens, atteinte à l’honneur et la dignité des villageois,  violations de domiciles nocturnes, sans mandat de perquisition, expéditions punitives et la chasse aux délégués du mouvement citoyen des Aarchs, ciblant même le délégué Salim IZA.   Face à ce drame vécu par nos frères des Aures le mouvement citoyen des Aarchs se pose la question sur les objectifs et les responsables de ces actes perpétrer au même moment dans les wilayattes de Khenchella, Ouargla, Adrar, Bourdj-Bou-Arrédj, Djelfa et de Batna. Et réaffirme encore une fois de plus que seul et uniquement l’alternative de la résistance citoyenne à travers une  dynamique de lutte nationale, rassembleuse et unificatrices  dans un cadre pacifique et démocratique peut constituer le rapport de force citoyen indispensable pour  imposer le changement face à ce système corrompu et corrupteur. Le mouvement citoyen des Aarchs, tout en apportant son soutien indéfectible, dénonce énergiquement les graves dépassements constatés au niveau de la localité de Tkout et exige la prise ne charge des doléances exprimées dans la rue notamment : La libération immédiate et inconditionnelle des détenus ; L’arrêt des expéditions punitives et de la chasse  aux délégués ;  L’arrestation des responsables, des commanditaires, des exécutants du crime de Taghit et leurs jugements par un tribunal civil ;  Et le retrait immédiat et inconditionnel des renforts dépêchés sur place ; Enfin, le mouvement citoyen des Aarchs réitère ses positions de principes et son engagement à poursuivre le combat citoyen jusqu’à la satisfaction de la Plate forme d’El Kseur scellée et non négociable, explicitée à Larbaa Nath Irathen à travers la mise en application du document historique et consensuel de cette honorable plate forme. Par ailleurs, une cellule de crise est installée par la présidence tournante afin de suivre de prés l’évolution de la situation au niveau des Aures et de préparer d’éventuelles actions de solidarité.    ULAC SMAH ULAC  LE COMBAT CONTINUE Pour la C.A.D.C. La présidence tournante  Tizi-Ouzou le 16 mai 2004         

Batna, Arris, Khenchela, le 1er Novembre 1954

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arouchs-Aures, 12 mars 2007

Communiqué

Encore une fois les mains des gendarmes se sont entachées de sang de deux jeunes citoyens innocents, des chawis, de Kaïs dans le pays chawi. Dans la nuit du 06 mars 2007, le jeune « Azzou » a été assassiné levant le masque sur cette institution pourrie et criminelle. Ayant bénéficié de l’impu nité dans les évènements du Printemps Noir en 2001 où un lourd tribu a été payé par la Kabylie (127 morts), la gendarmerie joue la prolongation dans le pays chawi en provocant les citoyens. Les dernières émeutes et les arrestations de Boumegar (N’gawes, Batna) nous rappellent celles des récentes années notamment le scandale des tortures affligées par des tortionnaires aux jeunes de T’kout en mai 2004 dans les locaux de la gendarmerie nationale.

Les deux bavures de la gendarmerie de la ville de kaïs démontrent que le système mafieux et assassin ne change pas ses méthodes répressives envers des citoyens démunis qui ont manifesté pacifiquement. L’institution de la gendarmerie nationale ouvre une autre liste d’innocentes victimes qui se rajoutent au livre noir d’une histoire pleine de bouleversements et de manœuvres.

Le Mouvement des Citoyens des Aarchs des Aurès présente ses condoléances aux familles des victimes et exprime solennellement son soutien et sa solidarité à tous les citoyens chawis et les appelle à la vigilance et de ne pas répondre aux provocations pour préserver les citoyennes et citoyens et garder ainsi le mouvement dans un cadre pacifique, responsable et revendicatif.

Le Mouvement Citoyen des Aurès dénonce énergiquement les pratiques dictatoriales du pouvoir, rentier et corrompu, et de ses institutions et leur incombe toute la responsabilité de ces émeutes qui engendreraient des dérives dangereuses dans la région.

Le Mouvement Citoyen des Aurès appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens à la mobilisation et l’engagement pacifique et de soutenir les « inculpés » dans les évènements de Kaïs et les invitent de se déplacer massivement au tribunal de N’gawes le 13 mars 2007 où seront présentés les 18 jeunes poursuivis par la justice dans les événements de Boumegar.

Batna, 09 mars 2007-03-12

Wallich n Smah Wellich
La Lutte Continue

Les deux bavures de la gendarmerie de la ville de kaïs démontrent que le système mafieux et assassin ne change pas ses méthodes répressives envers des citoyens démunis qui ont manifesté pacifiquement. L’institution de la gendarmerie nationale ouvre une autre liste d’innocentes victimes qui se rajoutent au livre noir d’une histoire pleine de bouleversements et de manœuvres.

Le Mouvement des Citoyens des Aarchs des Aurès présente ses condoléances aux familles des victimes et exprime solennellement son soutien et sa solidarité à tous les citoyens chawis et les appelle à la vigilance et de ne pas répondre aux provocations pour préserver les citoyennes et citoyens et garder ainsi le mouvement dans un cadre pacifique, responsable et revendicatif.

Le Mouvement Citoyen des Aurès dénonce énergiquement les pratiques dictatoriales du pouvoir, rentier et corrompu, et de ses institutions et leur incombe toute la responsabilité de ces émeutes qui engendreraient des dérives dangereuses dans la région.

Le Mouvement Citoyen des Aurès appelle toutes les citoyennes et tous les citoyens à la mobilisation et l’engagement pacifique et de soutenir les « inculpés » dans les évènements de Kaïs et les invitent de se déplacer massivement au tribunal de N’gawes le 13 mars 2007 où seront présentés les 18 jeunes poursuivis par la justice dans les événements de Boumegar.

Batna, 09 mars 2007-03-12

Wallich n Smah Wellich La Lutte Continue

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