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1 novembre, 2007

Drogue dans les écoles primaires

Classé dans : L'école Zid ya Benbouzid ! — eldzayer @ 1:39

Devant les proportions alarmantes que prend la délinquance, en général, et la toxicomanie, en particulier, dans le milieu scolaire, les autorités militaires et civiles se trouvent  confronter à un problème très délicat nécessitant une prise en charge spéciale et bien étudiée.
On parlait, auparavant, de la délinquance dans la rue puis dans les centres de formation, dans les lycées et les CEM pour que l’épidémie qui a atteint ces jours-ci les plus innocents de la société soit atténuée. En effet, des élèves des écoles primaires sont touchés par le phénomène de la drogue et selon certaines victimes, des parents  et d’autres sources bien informées, cette drogue est consommée et même commercialisée au sein de certaines écoles primaires par des enfants travaillant pour le compte des adultes
.

(suite)

30 octobre, 2007

Scandale des livres d’histoire …

Classé dans : L'école Zid ya Benbouzid ! — eldzayer @ 6:32

Les marchés publics du savoir

Par : Mustapha Hammouche

Quel désordre ! Des “historiens” ont fait du “copier-coller” dans les livres d’histoire pour petits Français avant de fourguer leur bricole rémunérée aux petits Algériens. Et ça donne ceci, dans sept cent mille manuels distribués dans les écoles : en 1830, la France a libéré l’Algérie. La tutelle qui, pendant ce temps-là, avait la tête ailleurs, puisque, apparemment, au ministère, non plus, on n’a pas lu le livre. Benbouzid s’en lave les mains en jurant châtiment contre les faussaires.

Les parents d’élèves, de leur côté, ne regardent que les notes de leurs enfants, mais pas ce qu’on leur administre comme fausses certitudes. Les enseignants, trop pris peut-être par la question des salaires, n’ont pas réagi à temps ; ils lisaient peut-être la nouvelle grille de salaires.
Après ce scandale, il faudra attendre qu’une commission, encore une, fasse une enquête, dépose ses conclusions, pour désigner le fautif. Parce qu’il faut beaucoup de monde pour faire un livre de cinquième, beaucoup de monde, pour payer beaucoup de monde !
Parce que, qu’on se souvienne, les livres scolaires, les bons, ont toujours eu un auteur, deux au plus. Les enseignants et les éditeurs, même les élèves, pouvaient prendre connaissance des références du concepteur de leur manuel.
Et la concurrence, soutenue, n’autorisait point les impostures. À propos, le ministère de l’Éducation a bien un éditeur. Son rôle serait-il d’imprimer et de livrer les bouquins aux écoles et à ses boutiques ? La responsabilité éditoriale, ce principe de répondre de tout ce qu’on fait imprimer ne s’applique-t-il qu’aux éditeurs privés ?
Mais relativement aux autres scandales d’édition scolaire, le ministère a réagi avec une certaine promptitude, même si c’est pour noyer le poisson de sa responsabilité dans des promesses de procédures. On traque plus volontiers le “Hizb França” que l’intégrisme distillé à travers le statut de la mère et de la sœur, la haine de la différence dans des manuels autres que ceux de l’histoire.
L’historienne Lydia Aït Saâdi le montre dans ses travaux universitaires sur l’histoire dans les manuels scolaires (Paris VIII-Inalco) : le sacrifice est à ce point exalté que le risque devient réel de voir s’imprimer dans la représentation juvénile que la dignité ne réside que dans la capacité de donner la mort et de la recevoir. Il est presque exclusivement question de hauts faits d’armes et de martyr. L’hymne au martyr permettait aussi d’occulter le fait que les vrais héros ont survécu à la guerre et ont été jetés dans les oubliettes de l’Algérie indépendante. Les jeunes qui savait “tout” de Ben Boulaïd, de Zabana, de Ben M’hidi, de Amirouche… n’ont pas reconnu Boudiaf quand il est arrivé en 1992.
On est toujours dans la légitimation politique du pouvoir et bien loin du souci de rendre la vérité historique, complète et nuancée. Les “bêtises” recensées dernièrement ne devraient pas faire oublier que le déficit pédagogique réside là : dans la primauté du discours officiel sur le devoir d’une formation accomplie d’un enfant voué à l’autonomie.
Le déficit pédagogique n’a donc d’égale que l’appétit insouciant des concepteurs “intellectuels” en tous genres qui rêvent de nous vendre, via le Trésor public, leur dangereuse insouciance.
Les méfaits des marchés publics du savoir sont connus.

Mustapha Hammouche
musthammouche@yahoo.fr

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29 octobre, 2007

Déperdition scolaire

Classé dans : L'école Zid ya Benbouzid ! — eldzayer @ 1:15

L’amère réalité de la déperdition scolaire 

“On en voit des enfants de tout âge dans les rues en train de déambuler ;  je ne sais pas comment on a réussi une si incroyable fatalité ?”, dira un père de famille du chef-lieu communal de Souk El Tenine

(suite)

25 octobre, 2007

Classé dans : L'école Zid ya Benbouzid ! — eldzayer @ 8:07

Un autre scandale dans le livre d’histoire de 5ème année primaire et 4ème moyen
La colonisation française glorifiée dans les manuels scolaires algériens

 dans L'école Zid ya  Benbouzid ! 01-manuel

Pour la seconde fois en un mois, la famille de l’éducation algérienne se réveille sur un scandale d’une gravité extrême qui risque à jamais de marquer les esprits.
(suite …)

18 septembre, 2007

Kamikazes, Harragas et l’école de Benbouzid

Classé dans : L'école Zid ya Benbouzid ! — eldzayer @ 3:36

Les années passent et se ressemblent. Le système scolaire est en faillite et cela, tout le monde le sait. Les exclus des bancs de l’école augmentent chaque année. Pour diverses raisons, des jeunes de 16 à 18 ans sont livrés à la rue.
A cet âge-là, nul n’ignore le danger qui guette cette frange de la population qui peut verser dans la délinquance, et c’est la société toute entière qui payera le prix de cette dérive. Harraga et kamikazes ne sont pas venus d’une autre planète.

(Tout l’article)

15 septembre, 2007

Rentrée 2007 difficile

Classé dans : L'école Zid ya Benbouzid ! — eldzayer @ 5:55

Surcharge des classes, manque de postes pédagogique, non réception du guide de l’enseignant. La direction de l’Education a du pain sur la planche
Une rentrée difficile
Fini les vacances ! Plus de 160.000 élèves inscrits au cycle de l’enseignement primaire, dont environ 25.000 pour la première année primaire, 97.273 élèves du moyen, dont 25.417 nouveaux inscrits, et 29.318 élèves du palier secondaire reprendront le chemin de l’école. Cette rentrée des classes coïncide avec le deuxième jour du mois sacré de Ramadhan.
Une rentrée considérée par les syndicats de l’Education nationale de la wilaya d’Oran comme pleine d’embûches. Cela s’explique par le fait qu’avant même le début des cours, la wilaya d’Oran fait face à un certain nombre de problèmes ayant une très grande influence dans le domaine de la scolarité. Parmi eux, le problème de la non réception jusqu’à présent du guide de l’enseignant de certaines matières pour les classes de terminales de la nouvelle réforme et celui de la surcharge de l’effectif dans les trois paliers, car on s’y attend pour le palier primaire à recevoir une moyenne de 35 à 37 élèves par classe, une moyenne de 40 élèves pour le palier moyen et 26 à 30 élèves pour le cycle secondaire.
Ce problème demeure malgré la réception pour cette rentrée scolaire de 12 nouveaux CEM, 2 lycées et 67 classes primaires, dont 5 groupes scolaires. A ce propos, la réception de ces nouvelles infrastructures implique la création de postes. Seulement, jusqu’à présent, nul ne sait si le concours existe et quand il se déroulera. La plupart des mouvements syndicaux de l’Education nationale pointent leurs doigts vers la direction de l’Education d’Oran et l’accusent d’être la principale cause qui a conduit à cette situation. Certains syndicats impliquent aussi la Fonction publique puisque ce problème existait déjà depuis le mois de mars dernier et rien n’a été décidé depuis. Selon certains syndicats, les deux parties avaient largement du temps pour régler ce problème. Finalement, la seule victime dans tout cela restera à jamais l’élève.
M.S, L’Echo d’Oran

Rouvrez les écoles privées !

Classé dans : L'école Zid ya Benbouzid ! — eldzayer @ 1:26

École Bendali (Zéralda)

La direction et les parents appellent à la compréhension des autorités

Par : Nabila Afroun
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Rouvrez les écoles privées ! dans L'école Zid ya  Benbouzid ! 7651

Pas de répit pour les parents d’élèves de l’école Bendali de Zéralda. Au moment où tout le monde se prépare à reprendre le chemin de l’école, ils tentent par tous les moyens de trouver une solution à leur calvaire.

La décision de sceller l’école privée Bendali est tombée comme une peine capitale, semant l’incompréhension et le désarroi chez les élèves et leurs parents. Dans une lettre, adressée mardi dernier à M. Boubekeur Benbouzid, ministre de l’Éducation nationale, ils demandent de rouvrir l’école au nom de tous les enfants inscrits.
Qu’est-ce qui peut bien motiver une décision aussi radicale pour un établissement scolaire privé qui a enregistré un taux de réussite de 100% à l’examen national de 6e ? Refus de se conformer au programme officiel, selon le le ministère. Faux, rétorque la direction de l’école, rapport de l’inspection à l’appui. “Nous contestons formellement les motifs avancés par le ministère de l’Éducation, notamment le non-respect des programmes”, explique d’emblée Mme Bendali, directrice pédagogique de l’école. Elle affirme que l’école n’a jamais été destinataire d’aucune mise en demeure et qu’elle bénéficiait d’un délai de transition afin de se mettre en conformité avec les programmes et les directives du ministère de l’Éducation nationale. “Nous ne comprenons pas la décision du ministère dans la mesure où ce dernier avait accordé à l’école, au mois de juillet 2006, un délai de transition de deux années, c’est-à-dire jusqu’à l’année scolaire 2008/09”, poursuit-elle, tout en précisant que les responsables de la Direction de l’éducation d’Alger-Ouest n’ont jamais émis la moindre remarque quant à l’application graduelle de la mise en conformité. Dans son rapport, dont notre rédaction possède une copie, datant du 19 mai 2007, l’inspecteur de l’éducation, A. Si Bachir, a salué les efforts de la direction dans la mise en place des directives du ministère de tutelle, notamment le volet concernant les emplois du temps et l’élaboration des programmes et l’enseignement en langue arabe. “Les inspecteurs nous ont encouragé à poursuivre notre réforme des programmes. Cette satisfaction, ils l’ont toujours exprimée dans les rapports établis suite aux différentes visites effectuées au niveau de l’école. Et puis, il faut noter que l’établissement Bendali a enregistré 100% de réussite à l’examen national de la 6e, une épreuve à laquelle participent nos élèves pour la première fois”, explique Mme Bendali. Elle compte, avec l’ensemble des parents concernés par les écoles privées, se battre, en dépit de la malédiction que constitue la décision du ministère. “Je suis profondément algérienne et dans mon école, les enfants parlent la langue arabe qui est aussi leur langue maternelle. Il fallait venir les voir lorsqu’ils jouaient pendant la récréation, et je peux vous dire qu’ils ne parlaient qu’en arabe. Nous ne comprenons pas la décision du ministère, nous n’allons pas baisser les bras”, explique-t-elle. Elle ne manque pas de rappeler son engagement et son dévouement pour l’Algérie. Militante de la cause algérienne pendant la guerre de Libération nationale, sa famille fut interdite de séjour en France durant cinq ans. “J’étais profondément blessée par les étiquettes qu’ils nous donnent. Nous ne sommes pas des harkis. J’étais choquée de voir les inspecteurs demander à nos élèves s’ils savaient chanter la Marseillaise, eux qui ne connaissent même pas ce que veux dire ce titre”, rétorque-t-elle.
La colère des parents était à son paroxysme.
“On ne comprend pas pourquoi le ministère de l’Éducation s’acharne sur nous. La décision de fermer l’école est une sanction qui touche d’abord les élèves avant les responsables des écoles. Pourquoi ne pas nous laisser choisir l’enseignement qu’on veut pour nos enfants ? Mes deux filles suivent leur scolarité dans cette école. Qu’est-ce qu’elles vont devenir ?” s’inquiète une maman. Le désarroi des parents et de la direction ne les empêchent pas de proposer des solutions. “Je donnerai des cours particuliers à mes enfants plutôt que de les inscrire dans une autre école privée ou publique”, précise un parent d’élève. Un autre propose de faire une grève de la faim… “J’ai des enfants inscrits à l’école Bendali, je suis très satisfait de leurs résultats et je ne comprends pas pourquoi on veut arrêter une machine qui fonctionne bien. Je ferai tout pour que mes enfants aient la meilleure scolarité. Je ne suis pas prête à changer d’avis”, confie une autre mère.

Nabila Afroun

Dix écoles privées objet d’“une mise en conformité” à Tizi Ouzou

“Préserver l’ouverture sur l’universalité”

Par : Abdenour BOUHIREB
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La wilaya de Tizi Ouzou compte une dizaine d’établissements d’enseignement privé. Huit sont implantés au chef-lieu de wilaya et les deux autres à Draâ El-Mizan et Azazga. Par le passé, ces écoles ont été sommées par les pouvoirs publics de fermer puis autorisées à rouvrir, en mars 2006, suscitant émoi et inquiétude au sein de leurs responsables et des parents d’élèves. Pour la tutelle, il fallait surtout que “ces écoles privées se conforment à la loi en se dotant d’un registre du commerce et en respectant le cahier des charges élaboré par la tutelle et qui fixe les mesures d’ouverture, de gestion et d’organisation de ces établissements”. Qu’en est-il une année après l’entrée en vigueur de cette loi ? Un responsable de l’établissement Assalas, à la périphérie sud-ouest de la ville de Tizi Ouzou, souligne que son école a été la première à être agréée à Tizi Ouzou. “Au début des années 1990, nous avions créé une école associative. Celle-ci ayant atteint ses limites, nous avons opté, vers la fin des années 1990, pour la création d’un établissement d’enseignement privé”, ajoute notre interlocuteur. Mais bien que non renouvelable, l’agrément peut être retiré en cas de non-respect des clauses du cahier des charges articulé sur deux volets essentiellement. Le premier a trait aux dispositions infrastructurelles, capacité et condition d’accueil, alors que l’autre concerne le programme. “Avant la promulgation, il y a plus de deux années, du décret portant conformité des établissements, le programme suivi était celui du temps des écoles associatives. L’enseignement des matières dites essentielles, les mathématiques, les sciences physiques et naturelles se faisait en langue française. Tout le reste était identique au programme du secteur public”, précise ce responsable.
Pour les équipes pédagogiques, il était impératif de passer le cap de la conformité. Ainsi, “l’ensemble des établissements avaient demandé et obtenu une période de transition pour porter ce changement dans leur programme. La tutelle nous avait fixé une durée de deux années pour ce faire”, révèle notre vis-à-vis. Avant d’ajouter : “Nous sommes à l’entame de la deuxième et dernière année pour parfaire l’enseignement des matières essentielles en langue arabe.” Des changements qui affectent, semble-t-il, les élèves des paliers supérieurs, car ayant reçu leur cours en langue française  jusque-là, selon les observations effectuées par l’encadrement de cette école privée. Cela contrairement aux élèves plus jeunes dont la scolarité n’a nullement été altérée. Pour autant, les résultats scolaires restent très probants, affirme-t-on par ailleurs. Signalons que ce nouveau tour de vis réglementaire a été accompagné par des facilités s’agissant des matières optionnelles. Un volume horaire de 3 à 5 heures consacré à l’enseignement privé des cours de langues étrangères et de terminologie, par exemple. Une brèche exploitée par les responsables pour mieux outiller leurs protégés par une meilleure maîtrise des langues et une culture générale la plus large possible, indique-t-on également. À Tizi Ouzou, l’ensemble des écoles privées ont appris à tisser des relations solidaires entres elles. “Nous mutualisons nos moyens pour une meilleure atteinte de nos objectifs”, annonce le responsable de l’établissement Assalas. S’agissant de cette école, “une classe compte une vingtaine d’élèves au maximum”, met-il en exergue. Le suivi de ces derniers est individualisé, notamment, pour ceux en difficultés pédagogiques. Des séances gratuites de rattrapage leur sont consacrées par un enseignant référent. Depuis l’ouverture des écoles privées, elles connaissent, à Tizi Ouzou, un engouement certain. Bien que les cours y soient relativement onéreux, des listes d’attente sont actuellement ouvertes au sein de ces établissements au profit des parents d’élèves désireux d’y inscrire leur progéniture. Hakim, la quarantaine, universitaire, est l’un de ces parents qui ont opté pour l’école privée depuis plusieurs années. Il nous dit, avec force argument, que son choix a été dicté par le fait que “l’école privée dispense un enseignement de qualité contrairement au secteur public”. “Je voudrais offrir à mes enfants une éducation saine pour qu’ils soient bien outillés à l’avenir et affronter la vie sereinement”, Pour Hakim comme pour des milliers de parents d’élèves, l’essentiel est que cette école privée reste ouverte à l’universalité et à l’abri des dogmes inopérants.

Abdenour BOUHIREB

http://www.liberte-algerie.com/edit.php?id=83061

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