6 mai, 2009

LA VALETAILLE KABYLE

Classé dans : Le Clan d'Oujda — eldzayer @ 19:05

LA VALETAILLE KABYLE À l’occasion de la venue de Bouteflika, toute la valetaille kabyle d’hier, derechef et la nouvelle s’est donnée rendez-vous à Tizi Wezzu le vendredi 27 mars 2009 pour faire les entremetteuses entre la Kabylie martyrisée et son bourreau. Commençons par la nouvelle recrue Ali Féraoun, le fils du « fils du pauvre », devenu riche qui a offert un burnous au nain. Visiblement Ali Féraoun ne connaît pas la symbolique de cet habit qui est une marque de respect, de dignité et de mérite, vertus qui sont à Bouteflika ce que peuvent être la fidélité et la loyauté à Judas. Mais que voulez-vous, en matière de valeurs et du sens de l’honneur tikkuk est rarement le fils de son père. On aimerait demander à ce nouveau riche quel geste de solidarité il a fait à la famille Guermah de son propre village Tizi Hibel lorsque son enfant Massinissa a été assassiné par un gendarme dont le chef suprême est Bouteflika dans la brigade même de la gendarmerie d’At Dwala puis sali par Zerhouni qui l’a traité de délinquant ? Oui, qu’a-t-il fait ? Pourquoi Ali Féraoun s’est laissé recruter par les ripailleurs qui organisent le pillage de la Kabylie et de toute l’Algérie ? Quel triste spectacle que celui de voir le rejeton de Mouloud Féraoun courir comme un majordome zélé derrière un Bouteflika agacé pour le couvrir d’un burnous ! Le chef d’orchestre de cette cour, Amara Benyounès est ce qu’on appelle en kabyle maççi n wassa-t ( c’est un habitué de la félonie ) et il a de quoi tenir. Infiltré au RCD, il s’est imposé ministre à 2 postes différents, abusé de l’auge et de l’abreuvoir et après s’être repu, il saborde tout un pan de son propre parti. Actuellement, son journal financé par le pouvoir pour services rendus s’échine chaque jour dans une entreprise de normalisation de la Kabylie qu’il veut dédier toute à ses maîtres Bouteflika et Ouyahia. Le 3ème larron, Ould Ali Lhadi que la vox populi appelle Aussaresses porte bien son nom. Non pour des faits de guerre même lâches, mais pour une forfaiture vraiment inédite. Après avoir trahi et dilapidé les biens de l’Association Muhend Umhend dont il était le président, après avoir trahi et fait le vide autour de la frange du MCB (Coordination nationale) dont il s’était autoproclamé président et enfin trahi le RCD qui l’avait tant adoubé alors que tout le monde connaissait son indigence aussi bien culturelle que politique, il est bombardé par la grâce de Khalida Toumi Directeur de la Maison de la Culture Mouloud Mammeri. Comme si ce poste ne suffisait pas aux naufrageurs de la culture en Kabylie, il occupe aussi le poste de Directeur de la Culture de toute la wilaya. Depuis son installation, il a rendu la Maison de la culture Mouloud Mammeri comme l’antichambre des zaouïas de toute l’Algérie et annihilé toute initiative locale de promotion de la culture en favorisant le folklorisme et la danse du ventre. Du côté de l’Université, il y a aussi 2 fossoyeurs de la langue. D’abord un énergumène du nom de A. Dourari, illustre inconnu missionné par le pouvoir pour imposer la graphie arabe à tamaziγt. Ce mercenaire d’un nouveau genre propose tout simplement à la Kabylie, à son histoire passée et récente et à ses martyrs d’hier et d’aujourd’hui de faire table rase de toute le capital politique, culturel et scientifique accumulé dans le domaine depuis 150 ans par des élites dont certains éléments ont consenti le sacrifice suprême pour la défense de la cause identitaire. M. Dourari doit savoir que personne en Kabylie ne lui pardonnera sa proposition d’archaïsation et d’abâtardissement de sa langue, s’il persiste dans sa diabolique entreprise. Quant à M. Mohand Akli Haddadou autrefois enseignant respecté il a déclare tout récemment dans une interview commandée par le journal de Benyounès que « L’Etat algérien, naguère décrié comme adversaire de la langue berbère s’est révélé comme son meilleur défenseur et son promoteur réel, car il est le seul, aujourd’hui au Maghreb, à donner à cette langue ancestrale, les instruments réels de son développement. L’Algérie peut s’enorgueillir d’être, aujourd’hui, à l’avant-garde de la reconnaissance et de la réhabilitation de tamazight ». Dans un élan irrésistible d’apologie, il ajoute : « et Bouteflika, l’artisan de cette avancée fantastique, celui qui a su ramener la paix en Algérie, après plus d’une décennie de terrorisme, est aussi celui qui a réconcilié les Algériens avec eux-mêmes ». M. Haddadou omet soigneusement de rappeler que c’est ce même Bouteflika qu’il encense à l’indécence qui est le bourreau de la Kabylie comme personne ne l’a fait avant lui et celui qui a déclaré que jamais tamaziγt ne sera officielle. Mais personne n’est dupe. L’un et l’autre ont des visées strictement personnelles à travers des postes dans cette académie de la langue amazighe qu’ils comptent squatter pour la vider de toute substance, tout comme le HCA devenu une niche de recyclage d’arabisants déclassés. Car pendant que MM. Dourari et Haddadou rêvent de strapontins, l’Etat algérien arabo-islamique agit, lui. Ils ne peuvent pas ignorer qu’à partir d’avril 2009, le Code de procédure civil interdira à tout justiciable de parler autrement qu’en arabe. Ont-ils conscience que ce machin d’Académie de la langue amazighe sur qui ils lorgnent comme des morts-de-faim ne sera qu’un musée de cette langue ? Oui et ils n’en ont cure. Ils auront sûrement un tabouret chacun. Quant à nous, les kabyles ordinaires, nous nous apprêtons allègrement à transgresser au quotidien dans les tribunaux cette loi qui compte nous arracher la voix de la gorge. Je viens de relire l’Histoire de l’Académie berbère de Bessaoud . Il raconte que durant son combat, les adversaires les plus acharnés qui s’étaient opposés à son entreprise étaient des Kabyles ; « de petites gens » comme il les qualifie. Plus de quarante après, l’histoire semble bégayer. On assiste aujourd’hui à une déshonorante farce de quelques Kabyles-de-service réfugiés derrière les mitraillettes et les matraques et qui prétendent régenter à leur guise la Kabylie. Bessaoud, après un combat sans concession de près de 45 ans est rentré d’exil accueilli à l’aéroport par des milliers de citoyens. À sa mort, sa dépouille a été exposée à la Maison de la Culture Mouloud Mammeri toute une nuit avant son enterrement qui a rassemblé des milliers de militants et citoyens venus de tous les coins de la Kabylie. Son nom est déjà gravé dans l’histoire.Quant aux étudiants kabyles de Paris militants-contre-l’Académie berbère, leurs noms disparaîtront comme neige au soleil.Il en sera de même de cette nouvelle valetaille à la recherche d’une vassalité mais qui ne récoltera que mépris d’un côté et opprobre de l’autre. Amzal AHAKAN

3 novembre, 2007

Ulac smah, ulac

Classé dans : Le Clan d'Oujda — eldzayer @ 22:30

 ♣ Terrorisme d’état – Clan d’Oujda

 Ulac smah, ulac dans Le Clan d'Oujda boumedienne Les 2 B et Hassean II devant un char !

Ulac smah, ulac

l Et 53 dans l’oeil de la main invisible ! C’est pour la 53e  fois ara d-fghent tbehnuqin  blanc, vert et rouge. Cette fois-ci, nos couleurs nationales canonisent djazair el âiza wa el karama.  Et cinq dans l’œil du jaloux !  Au tout début, au lendemain du “mythe fondateur de la nation algérienne”, tibehnuqin-nnegh  étaient persuadées que “Lezzayer n lwaldin tehia s idamen n cuhada !” et que c’est fini ifuk rebbi lhif.

Suite dpchedekabylie.jpg

14 septembre, 2007

Août 1962

Classé dans : Le Clan d'Oujda — eldzayer @ 21:45

Lorsque, durant l’été 1962, l’état-major général (EMG), fort de la bénédiction du MALG (Ministère de l’armement et des liaisons générales), l’ancêtre de la sécurité militaire, ordonna aux troupes de l’armée des frontières de marcher sur Alger, la première grande forfaiture contre l’Etat algérien, renaissant de ses cendres, venait d’être exécutée dans un bain de sang inaugurant une tradition de gestion autoritaire et clanique des affaires du pays et de la société. Les recommandations du Congrès de la Soummam (1956), du reste durement malmenées pendant la guerre, furent définitivement enterrées par ce fait accompli. La primauté du militaire sur le politique, c’est-à-dire de l’armée sur le civil, est confirmée. Et ce n’est pas un Ahmed Ben Bella, utilisé, quelques temps, comme paravent civil à la tête de la coalition des putschistes qui changera quoique que se soit à la nature du régime successeur à la France coloniale. Anéanti, le GPRA (Gouvernement provisoire de la république algérienne), ne pourra donc jamais organiser les élections devant mettre l’Algérie sur les rails de la démocratie et permettre aux algériens d’être réellement maîtres de leur destin. L’emblème national flottera, mais la liberté et l’épanouissement de tout un peuple venaient d’être durablement confisqués. D’aucuns auront tendance, aujourd’hui encore, à justifier allègrement cet état de fait par on ne sait quelle logique révolutionnaire exclusive, mais l’histoire reste implacable face à toutes les escroqueries. « Le peuple algérien n’est pas prêt pour la démocratie ! », avaient alors décrété, sans ambages, les nouveaux maîtres d’Alger, en instaurant un système politique originellement biaisé, basé principalement sur un parti unique habillé, toute honte bue, de l’aura impérissable d’un FLN historique, sur une doctrine socialiste « spécifique » inventée pour la circonstance, sur un arabisme pompeux et sur un capitalisme d’Etat ravageur. Eléments ayant, fatalement, fait le lit des grands malheurs à venir. Bien que le modèle de développement imposé ait été audacieux, il portera en lui les germes de son échec annoncé. Les limites objectives du pouvoir personnel (Ben Bella, Boumédienne, noyaux durs et autres cabinets noirs par la suite) et les dynamiques centripètes générées par une nomenklatura tiraillée par des aspirations contradictoires projetteront le pays vers des perspectives hostiles. Ahmed Ben Bella, premier président de l’Algérie démocratique et populaire, porté au pouvoir par la force des baïonnettes et déchu, trois ans après, par un coup d’état de palais dirigé par Boumédienne, aura quand même eu le temps d’inscrire son empreinte dans le cours de l’histoire mouvementée de l’Algérie indépendante. Le personnage, décrit comme étant mégalomane et incohérent par nombre d’observateurs et acteurs de l’histoire, vient d’ailleurs de monter récemment au créneau lors d’une émission sur la chaîne de télévision quatarie « El-Djazira », en osant accuser Abane Ramdane de trahison et en tirant à boulets rouges sur le Congrès de la Soummam qui, de l’avis de tous les spécialistes de la guerre de libération, a, non seulement, mis l’Algérie sur la voie irréversible de l’indépendance mais a aussi dessiné les contours du futur Etat algérien : Un Etat de droit. En gravant avec des lettres d’or la primauté du politique sur le militaire. Voulant en découdre avec Abane Ramdane, l’un des principaux artisans du Congrès de la Soummam, quarante quatre ans après l’assassinat de ce dernier, Ahmed Ben Bella n’a rien trouvé de mieux que de lancer à la face des téléspectateurs de la chaîne « El-Djazira» des mensonges caractérisés du type : « L’épouse de Abane Ramdane est française ! ». A noter que dans l’esprit fiévreux de Ben Bella cela équivaut à une accusation, sinon à une condamnation… En vérité, l’ex épouse de feu Abane n’est pas française mais bel et bien algérienne. Dans ce sens, nos aînés se rappellent sans doute des pressions machiavéliques exercées par Ben Bella-Président sur Djamila Bouhired et Jacques Vergès pour les contraindre au divorce. Une véritable affaire d’état qui avait, à l’époque, défrayé la chronique, à l’instar des fumeuses nationalisations des hammams. Mais le clou du règne de Ben Bella a été sa gestion répressive de la société. En trois ans de temps, la milice du commissaire Hamadache de triste mémoire, en liaison directe avec Ben Bella, a commis les pires exactions. Il est vrai que certains ont tendance à croire que les algériens ont la mémoire courte, mais la dernière sortie de Ahmed Ben Bella sonne comme une grave insulte à la mémoire collective et aux symboles les plus nobles de la nation. Propulsé au devant de la scène par le soin des services égyptiens et français, président populiste déchu par ses pairs, ami personnel de Mouâmar Kadhafi et de Saddam Husseïn, Ben Bella aurait mieux fait de se taire. Après lui, dans les hautes sphères du pouvoir, on se gargarisera longtemps de patriotisme bon marché alors que , dans le plus grand secret, on permettait à la France de continuer à commettre ses essais bactériologiques et chimiques sur le territoire national, à Oued Namous, jusqu’à la fin des années 70 ! Au nom de quelle raison d’état ? On se le demande vainement encore aujourd’hui. Par ailleurs, les pourfendeurs professionnels les plus acharnés du fameux « Hizb França »( le « Parti de la France ») parmi les décideurs, ne tarderont pas à acquérir demeures cossues, commerces et autres biens immobiliers à Paris, Bruxelles, Genève et ailleurs, tout en alimentant leurs comptes en banque au Crédit Lyonnais, à la BNP et autres établissements financiers étrangers avec l’argent de la rente pétrolière détournée et des commissions colossales perçues sur le dos d’un peuple aux abois. C’est que, pour besoin de sauce interne, il a toujours été permis à la voyoucratie du tiers-monde de faire usage d’envolées lyriques sur fond de démagogie et de diversion. Les années et décennies passant, de socialisme spécifique en libéralisme de bazar, d’état d’exception en éternel état d’urgence, de fraude en fraude électorale, de fuite en fuite en avant, les algériens donnent l’impression d’être considérés comme un troupeau qu’on mène à l’abattoir, sans état d’âme. Rêves partis en fumées, libertés très tôt mises entre parenthèses. Tableau noir, malgré les traditionnels discours d’autosatisfaction qui, comble de cynisme, se sont transformés, du jour au lendemain, en autant de litanies d’autoflagellation. La perspective de l’instauration d’une hypothétique république islamiste (une sorte d’épouvantail à la substance et aux contours insondables) écartée, force est de constater le renforcement stratégique de l’ordre établi depuis le coup d’état de l’été 1962 avec le parachèvement d’un pluralisme de façade mis en place et articulé autour du couple FLN-RND. Les différents groupes constitutifs de la caste dirigeante de ces quarante dernières années sont ainsi rassemblés par la grâce d’une réconciliation suprême entre « familles ». Et c’est avec un personnel discrédité, responsable de tant et tant de ratages que l’on voudrait faire croire aux algériens que leur avenir sera colorié en rose…Tout en s’acharnant à les culpabiliser et à les accuser de tous les échecs constatés, à chaque fois que l’on jugera cela nécessaire. La gestion de la situation politique et sécuritaire pendant ces dernières années de folie meurtrière, la prolifération et le renforcement des réseaux mafieux liés à l’import-import, au trafic de drogue et autres, exacerbent les interrogations quant aux missions exactes dévolues à chaque centre de décision au sein de l’Etat et appellent des réponses en matière de compétences et de responsabilités. Le terrorisme persistant des GIA et du GSPC n’arrange rien à l’affaire, malgré une concorde civile dont la forme et le fond ne cessent de susciter les polémiques les plus acharnées. Comment expliquer, d’autre part, les provocations singulièrement meurtrières en Kabylie et la dangereuse impasse dans laquelle on s’est fourvoyée ? Mais il est vrai qu’un Etat de droit se mérite et que la démocratie s’arrache. L’Algérie sera-t-elle capable de reproduire, un jour, des hommes de la stature d’un Abane Ramdane ou d’un Larbi Ben M’hidi? En attendant, quel crédit peuvent avoir des professions de foi, des promesses ou des élections ?
S.A.G.

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13 septembre, 2007

Coup d’état du 19 Juin 1965

Classé dans : Le Clan d'Oujda — eldzayer @ 17:17

 “Les mêmes forces qui ont installé le pouvoir qui était qualifié, avant le 19 Juin, de pouvoir socialiste, ce sont les mêmes forces qui ont pris leurs responsabilités le 19 Juin pour apporter un correctif…
Suite → 19juin65.jpg

Qui mieux que Boumedienne lui-même de reconnaître que Ben Bella ait été ramené au pouvoir puis démis par les mêmes forces du clan d’Oujda dont faisait partie Bouteflika et Zerhouni. Le terrorisme des années 90 n’est qu’une suite logique à celui-ci.

Renversement de 19 juin 1965 De fait, le renversement de Ahmed Ben Bella était prévisible dès la clôture du 3e Congrès du parti du FLN (avril 1964) dont les résolutions finales accordaient au Président des prérogatives telles qu’il affirmait n’être responsable, ni devant les instances dirigeantes du FLN, ni devant l’Assemblée nationale. Ben Bella avait, depuis longtemps entamé le démantèlement de ce qu’il convenait d’appeler le « groupe d’Oujda » (entourage proche du colonel Boumédiène, alors Premier Vice-président de la République et Ministre de la Défense Nationale).

Après les limogeages de Kaïd Ahmed, Chérif Belkacem, Ahmed Medeghri et la prise en main personnelle des ministères vacants, la décision de mettre fin aux fonctions d’Abdelaziz Bouteflika, Ministre des Affaires Étrangères allait précipiter les évènements. Houari Boumédiène, pressé par son entourage, restait convaincu de pouvoir ramener Ben Bella à de meilleurs sentiments et au respect des institutions de l’État. Deux rencontres au moins se déroulèrent entre les deux hommes sans que Ben Bella changa d’attitude.

Lorsque Houari Boumédiène comprit que le prochain de la liste des éliminés serait lui-même, il se décida à mettre fin au régime de Ben Bella. Il confia au Commandant Hoffman, responsable des blindés, la surveillance de l’immeuble de la radio, du Palais du Peuple (Siège du Gouvernement) et de la Villa Joly (Siège du Bureau Politique du Parti du FLN et résidence de Ben Bella). Les colonels Tahar Zbiri et Abbès furent chargés de l’arrestation du président déchu, cueilli au saut du lit. Le lendemain, Boumédiène apparaissait à la télévision pour annoncer la fin du régime de pouvoir personnel et une proclamation, dite « du 19 juin » qui contenait le catalogue des critiques de la gestion de Ben Bella, fut lue. Coup d’État, pour les uns, et renversement du président Ben Bella ; redressement révolutionnaire pour d’autres.

Source : Wikipedia

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