14 septembre, 2007

Août 1962

Classé dans : Le Clan d'Oujda — eldzayer @ 21:45

Lorsque, durant l’été 1962, l’état-major général (EMG), fort de la bénédiction du MALG (Ministère de l’armement et des liaisons générales), l’ancêtre de la sécurité militaire, ordonna aux troupes de l’armée des frontières de marcher sur Alger, la première grande forfaiture contre l’Etat algérien, renaissant de ses cendres, venait d’être exécutée dans un bain de sang inaugurant une tradition de gestion autoritaire et clanique des affaires du pays et de la société. Les recommandations du Congrès de la Soummam (1956), du reste durement malmenées pendant la guerre, furent définitivement enterrées par ce fait accompli. La primauté du militaire sur le politique, c’est-à-dire de l’armée sur le civil, est confirmée. Et ce n’est pas un Ahmed Ben Bella, utilisé, quelques temps, comme paravent civil à la tête de la coalition des putschistes qui changera quoique que se soit à la nature du régime successeur à la France coloniale. Anéanti, le GPRA (Gouvernement provisoire de la république algérienne), ne pourra donc jamais organiser les élections devant mettre l’Algérie sur les rails de la démocratie et permettre aux algériens d’être réellement maîtres de leur destin. L’emblème national flottera, mais la liberté et l’épanouissement de tout un peuple venaient d’être durablement confisqués. D’aucuns auront tendance, aujourd’hui encore, à justifier allègrement cet état de fait par on ne sait quelle logique révolutionnaire exclusive, mais l’histoire reste implacable face à toutes les escroqueries. « Le peuple algérien n’est pas prêt pour la démocratie ! », avaient alors décrété, sans ambages, les nouveaux maîtres d’Alger, en instaurant un système politique originellement biaisé, basé principalement sur un parti unique habillé, toute honte bue, de l’aura impérissable d’un FLN historique, sur une doctrine socialiste « spécifique » inventée pour la circonstance, sur un arabisme pompeux et sur un capitalisme d’Etat ravageur. Eléments ayant, fatalement, fait le lit des grands malheurs à venir. Bien que le modèle de développement imposé ait été audacieux, il portera en lui les germes de son échec annoncé. Les limites objectives du pouvoir personnel (Ben Bella, Boumédienne, noyaux durs et autres cabinets noirs par la suite) et les dynamiques centripètes générées par une nomenklatura tiraillée par des aspirations contradictoires projetteront le pays vers des perspectives hostiles. Ahmed Ben Bella, premier président de l’Algérie démocratique et populaire, porté au pouvoir par la force des baïonnettes et déchu, trois ans après, par un coup d’état de palais dirigé par Boumédienne, aura quand même eu le temps d’inscrire son empreinte dans le cours de l’histoire mouvementée de l’Algérie indépendante. Le personnage, décrit comme étant mégalomane et incohérent par nombre d’observateurs et acteurs de l’histoire, vient d’ailleurs de monter récemment au créneau lors d’une émission sur la chaîne de télévision quatarie « El-Djazira », en osant accuser Abane Ramdane de trahison et en tirant à boulets rouges sur le Congrès de la Soummam qui, de l’avis de tous les spécialistes de la guerre de libération, a, non seulement, mis l’Algérie sur la voie irréversible de l’indépendance mais a aussi dessiné les contours du futur Etat algérien : Un Etat de droit. En gravant avec des lettres d’or la primauté du politique sur le militaire. Voulant en découdre avec Abane Ramdane, l’un des principaux artisans du Congrès de la Soummam, quarante quatre ans après l’assassinat de ce dernier, Ahmed Ben Bella n’a rien trouvé de mieux que de lancer à la face des téléspectateurs de la chaîne « El-Djazira» des mensonges caractérisés du type : « L’épouse de Abane Ramdane est française ! ». A noter que dans l’esprit fiévreux de Ben Bella cela équivaut à une accusation, sinon à une condamnation… En vérité, l’ex épouse de feu Abane n’est pas française mais bel et bien algérienne. Dans ce sens, nos aînés se rappellent sans doute des pressions machiavéliques exercées par Ben Bella-Président sur Djamila Bouhired et Jacques Vergès pour les contraindre au divorce. Une véritable affaire d’état qui avait, à l’époque, défrayé la chronique, à l’instar des fumeuses nationalisations des hammams. Mais le clou du règne de Ben Bella a été sa gestion répressive de la société. En trois ans de temps, la milice du commissaire Hamadache de triste mémoire, en liaison directe avec Ben Bella, a commis les pires exactions. Il est vrai que certains ont tendance à croire que les algériens ont la mémoire courte, mais la dernière sortie de Ahmed Ben Bella sonne comme une grave insulte à la mémoire collective et aux symboles les plus nobles de la nation. Propulsé au devant de la scène par le soin des services égyptiens et français, président populiste déchu par ses pairs, ami personnel de Mouâmar Kadhafi et de Saddam Husseïn, Ben Bella aurait mieux fait de se taire. Après lui, dans les hautes sphères du pouvoir, on se gargarisera longtemps de patriotisme bon marché alors que , dans le plus grand secret, on permettait à la France de continuer à commettre ses essais bactériologiques et chimiques sur le territoire national, à Oued Namous, jusqu’à la fin des années 70 ! Au nom de quelle raison d’état ? On se le demande vainement encore aujourd’hui. Par ailleurs, les pourfendeurs professionnels les plus acharnés du fameux « Hizb França »( le « Parti de la France ») parmi les décideurs, ne tarderont pas à acquérir demeures cossues, commerces et autres biens immobiliers à Paris, Bruxelles, Genève et ailleurs, tout en alimentant leurs comptes en banque au Crédit Lyonnais, à la BNP et autres établissements financiers étrangers avec l’argent de la rente pétrolière détournée et des commissions colossales perçues sur le dos d’un peuple aux abois. C’est que, pour besoin de sauce interne, il a toujours été permis à la voyoucratie du tiers-monde de faire usage d’envolées lyriques sur fond de démagogie et de diversion. Les années et décennies passant, de socialisme spécifique en libéralisme de bazar, d’état d’exception en éternel état d’urgence, de fraude en fraude électorale, de fuite en fuite en avant, les algériens donnent l’impression d’être considérés comme un troupeau qu’on mène à l’abattoir, sans état d’âme. Rêves partis en fumées, libertés très tôt mises entre parenthèses. Tableau noir, malgré les traditionnels discours d’autosatisfaction qui, comble de cynisme, se sont transformés, du jour au lendemain, en autant de litanies d’autoflagellation. La perspective de l’instauration d’une hypothétique république islamiste (une sorte d’épouvantail à la substance et aux contours insondables) écartée, force est de constater le renforcement stratégique de l’ordre établi depuis le coup d’état de l’été 1962 avec le parachèvement d’un pluralisme de façade mis en place et articulé autour du couple FLN-RND. Les différents groupes constitutifs de la caste dirigeante de ces quarante dernières années sont ainsi rassemblés par la grâce d’une réconciliation suprême entre « familles ». Et c’est avec un personnel discrédité, responsable de tant et tant de ratages que l’on voudrait faire croire aux algériens que leur avenir sera colorié en rose…Tout en s’acharnant à les culpabiliser et à les accuser de tous les échecs constatés, à chaque fois que l’on jugera cela nécessaire. La gestion de la situation politique et sécuritaire pendant ces dernières années de folie meurtrière, la prolifération et le renforcement des réseaux mafieux liés à l’import-import, au trafic de drogue et autres, exacerbent les interrogations quant aux missions exactes dévolues à chaque centre de décision au sein de l’Etat et appellent des réponses en matière de compétences et de responsabilités. Le terrorisme persistant des GIA et du GSPC n’arrange rien à l’affaire, malgré une concorde civile dont la forme et le fond ne cessent de susciter les polémiques les plus acharnées. Comment expliquer, d’autre part, les provocations singulièrement meurtrières en Kabylie et la dangereuse impasse dans laquelle on s’est fourvoyée ? Mais il est vrai qu’un Etat de droit se mérite et que la démocratie s’arrache. L’Algérie sera-t-elle capable de reproduire, un jour, des hommes de la stature d’un Abane Ramdane ou d’un Larbi Ben M’hidi? En attendant, quel crédit peuvent avoir des professions de foi, des promesses ou des élections ?
S.A.G.

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2 réponses à “Août 1962”

  1. Ahmed Bensalah dit :

    Quelques statistiques pour illustrer la politique de ségrégation régionale du Clan d’OujdaPosté le 10.01.2008 par contreleclandoujda
    1° Plus de 90% du personnel ( toutes catégories confondues ) de la Présidence de la République est issu de 3 ou 4 wilayas de l’Ouest du pays. Ceux, appartenant aux 44 autres wilayas, trouvés par Bouteflika à son arrivée au palais d’El Mouradia, ont été majoritairement virés à la tlemcenienne, c’est à dire « révoqués à leur demande ».

    2° Plus de 80% que les Ambassadeurs, Consuls Généraux et Consuls que Bouteflika a nommés depuis 1999, sur proposition de Belkhadem notamment, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l’Ouest du pays.

    3° Plus de 80% des walis et Chefs de Daïra que Bouteflika a nommés depuis 1999, sur proposition de Zerhouni et de Ould Kablia, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l’Ouest du pays.

    4° Plus de 80% des magistrats nommés par Bouteflika depuis 1999, sur proposition de Belaïz notamment, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l’Ouest du pays.

    5° La majorité des cadres, cadres moyens et même agents d’exécution nommés par Bouteflika ou désignés par « ses » ministres et hauts fonctionnaires, dans les principales institutions nationales, du Ministère de la Défense Nationale, où Senhadji et les Zerhouni font la loi, au Secrétariat Général du Gouvernement, en pasant par le Ministère de la Formation et l’Enseignement Professionels, où le jeune frère de Bouteflika fait la pluie et le beau temps et les autres ministères ou organismes publics, connus pour être des fiefs du Clan d’Oujda : Intérieur et collectivités locales, Justice, Affaires Etrangères, Finances, Energie et Mines, Industrie et Promotion des investissements, Affaires Religieuses et wakfs, Travaux Publics, Travail, Emploi et Sécurité Sociale, Solidarité Nationale, Pêche et Ressources Halieutiques, les différents Ministères Délégués, le Conseil Constitutionnel, la DGSN, la DG de la Sonatrach, la DG des Douanes, la DG d’Air Algérie, la DG de l’ANDI etc…, sont issus de 4 ou 5 wilayas de l’Ouest du pays.

    Les ministres et hauts fonctionnaires originaires des 44 autres wilayas du pays se plaignent régulièrement des pressions qu’ils subissent de la part des membres du Clan d’Oujda afin de nommer leurs sbires dans les institutions qu’ils dirigent, théoriquement.
    Quant certains d’entre eux avaient osé résister, ils avaient subi les foudres de Bouteflika ou de son frère Saïd.

    Par ailleurs, la majorité des cadres originaires des 44 autres wilayas du pays, qui ont été proposés à des fonctions supérieures, sont encore intérimaires car Fakhamatouhou n’est pas encore prêt à signer leurs décrets, contrairement, à ceux de leurs collègues des 3 ou 4 wilayas « bénies ».

    Où vont nous mener cette grave dérive régionaliste et la fuite en avant suicidaire de Bouteflika, de plus en plus paranoïaque ?

    Vive l’Algérie !

    Ahmed Bensalah
    Postez un commentaire !
    Contre le clan d’OujdaPosté le 23.12.2007 par contreleclandoujda

    Créé à la fin des années 1950 par Abdelhafid Boussouf et renforcé par Houari Boumediène, le clan d’Oujda, qui n’a cessé de comploter pour s’accaparer du pouvoir en Algérie post-indépendance, est essentiellement composé de personnes, certes originaires de la Wilaya de Tlemcen mais nées et ayant toujours vécu au Maroc et élevées selon les traditions de cette monarchie féodale.

    Ce clan a dirigé le pays de 1962 à 1978. Il a été relativement écarté du pouvoir entre 1979 et 1999 mais il a repris les rênes du pays depuis 1999. Il est actuellement incarné par la fratrie des Bouteflika et sa cour, étendue à quelques wilayate de l’Ouest du pays, il est vrai confinées aux tâches ingrates de servitude.

    L’un des trois objectifs majeurs de ce clan était de transformer la victoire militaire chèrement acquise par l’ANP et les forces de sécurité sur le terrorisme islamiste, en défaite politique.Objectif amplement atteint aujourd’hui.
    Les deux autres étant d’écarter des centres de décision névralgiques, dans tous les domaines, les Chaouis et les Kabyles ( ce ne sont pas les quelques Guenaizia, Gaid Salah ou Toufik, qui restent, qui pourraient dire le contraire )et de déstructurer l’industrie algérienne pour la brader au Dinar symbolique.

    En effet, depuis son accession au pouvoir, en Avril 1999, dans les conditions honteuses que l’on sait, grâce à la bénédiction des « décideurs » de l’époque, qui l’ont sorti du musée où il croupissait ; fidèle à son régionalisme légendaire, qui frise le racisme, Bouteflika n’avait cessé de placer ses hommes lige aux postes stratégiques des principales institutions de la République ( Présidence de la République, bien sûr, Ministère de la Défense Nationale, Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales, Ministère des Affaires Etrangères, Ministère de la Justice, Ministère des Finances, Ministère du Travail et de l’Emploi, Ministère de la Solidarité Nationale, DGSN, Douanes etc…) afin de les noyauter pour mieux les asservir.
    Pendant 15 ans il avait géré le Ministère des Affaires Etrangères sur une base clanique et il étend aujourd’hui, ce mode de gestion archaïque à tout le pays.

    Lorsque le procès « des années Bouteflika et du clan d’Oujda » sera ouvert, dans quelques années ou quelques mois, qui sait, il révélera, sans aucun doute, des abus ahurissants dont nous commençons déjà à avoir un avant-goût amer.
    En attendant, ce clan se lance dans une fuite en avant suicidaire qui le pousse à vouloir, à tout prix, amender la Constitution, dans le seul et unique but de demeurer au pouvoir, malgré l’ âge avancé de Bouteflika et la maladie qui le mine et ce n’est pas le cinéma auquel se livrent ceux qui cherchent en vain à rafistoler son « image », qui va nous leurrer.

    Ne respectant ni le peuple algérien, qu’il avait sans vergogne traité de tous les noms d’oiseaux et de parasites, ni l’ANP, qui l’ a imposé en 1999 et qu’il prétend avoir matée et castrée grâce à l’épée de Damoclès du Tribunal Pénal International et à la politique de rajeunissement qu’il brandit sur les têtes de ses principaux chefs, qui sont pourtant de sa génération ou plus jeunes que lui, Zerhouni et Rahal ; Bouteflika cherche maintenant à amadouer et à acheter le silence de nos partenaires étrangers d’Occident, par le bradage des ressources naturelles et financières du pays, cédées à tour de bras à leurs multinationales.

    S’il leur reste un brin de lucidité, Bouteflika et son clan, devraient se réveiller et le moindre qu’ils puissent faire pour un pays qui leur a donné beaucoup plus que ce qu’ils méritent, est, après deux mandats que notre Constitution permet, comme les Constitutions de la plupart des pays du monde d’ailleurs, de respecter le jeu démocratique et l’alternance au pouvoir qu’il garantit, sans chercher à pratiquer la politique de la terre brûlée ou à entraîner le pays dans une spirale dangereuse pour la cohésion et l’unité nationales, aujourd’hui plus que jamais menacées.

    Des aventuriers comme Bensalah, Zerhouni, Belkhadem, Si Affif, Ould Abbès et consorts ne doivent pas être suivis dans leur vision réductrice de notre immense pays.

    A cause de sa cupidité maladive et de sa soif pour le pouvoir, Bouteflika, à qui des observateurs avertis de la vie politique algérienne prédisent une fin « à la Bourguiba », veut entamer, à 72 ans, le mandat de trop qui plongera fatalement le pays dans une zone d’incertitude hautement dangereuse.
    Les actes de forfaiture et de violation de la Constitution que le clan d’Oujda a déjà commis depuis 1999 sont nombreux et impardonnables.

    La société civile, les partis politiques, à l’instar du FNA, du PT, du RCD, du FFS et de l’ANR et les personnalités nationales et historiques que le pays possède en grand nombre, doivent condamner sans appel la mascarade qui se concocte sous nos yeux uniquement pour satisfaire l’ego d’un homme que le pouvoir rend fou.

    Les anciens Chefs d’Etat et de Gouvernement du pays sont publiquement invités à soutenir cet appel ouvert à tous les Algériens et Algériennes jaloux de leur pays pris en otage par un clan sans foi ni loi.
    Ceux et celles qui se tairont ou cautionneront cette mascarade en porteront la lourde responsabilité devant le peuple algérien et l’histoire

    Vive l’Algérie

    Ahmed Bensalah,
    Citoyen

  2. zdimouh, dit :

    il faut des poursuites judiciaires contre la bande corrompuS de l APC TIZIOUZOU naguim kolli le corrompu ET AVOCAT Yahia Medani ould chikh TOUS élu FFS APC tizi ouzou ET élu FFS ET CHEF DE LA MAFAI croyait que les constructions effrénées et anarchiques à la nouvelle ville avaient cessé. Pas du tout, on dirait que la mafia s’était éclipsée, juste le temps de se faire oublier. Les espaces verts qui avaient, jusque là, échappé au carnage, sont de nouveau convoités. Des constructions poussent entre des immeubles, étouffant ceux-ci. Elle revient en force à la faveur du soutien qu’elle a manifesté , lors de sa campagne électorale.du ffs C’est du moins se qui ressort des déclarations des riverains, alors qu’ils manifestent leur colère. Ils nous montrent une construction qui a commencé il y a à peine un mois, juste après l’élection présidentielle. D’après eux, « ils ont les bras longs ». Un autre nous confie que « Ce sont ces gens là qui ont mené campagne pour le FFS à Tizi Ouzou ». Un vieux visiblement dépité lâche « On comprend maintenant cet excès de zèle de ces traîtres, maintenant tout leur est permis. Ils ont défiguré la nouvelle ville, et ça continue avec la complaisance des autorités ». Un autre très remonté se joint à la conversation : « Eux ils ont tous leurs villas avec piscine, ils s’en foutent de notre qualité de vie… » Il est vrai que dans cette ville, les regards ne croisent plus que du béton. Dire que, selon les plans initiaux, elle devait être un exemple d’urbanisation. c’est fini la revolution est en marche, c’est une question de temps. il faut savoir que dans la vie il ya un matin est un soir pour tout, pour vous monsieur L AVOCAT DE LA MAFAI DE TIZIOUZOU c’est le soir, votre pain vous l’avez mangé de bonheur !naguim kolli est LES corrompuS dehors,et toute la bande dégager les famille des harkis qui sont la depuis 62 a tiziouzou

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